Chefferie du PLQ: le député libéral Frédéric Beauchemin fera le saut
La Presse Canadienne|Publié le 11 septembre 2024Frédéric Beauchemin, député de Marguerite-Bourgeoys, a déjà reçu le soutien de l’ancien ministre des Finances du Québec, Carlos Leitão. (Photo: Justin Tang La Presse Canadienne)
Québec — Après plusieurs mois de réflexion, le député libéral Frédéric Beauchemin va se lancer vendredi dans la course à la chefferie du Parti libéral du Québec. Il en fera l’annonce à Trois-Rivières.
L’information d’abord rapportée par Radio-Canada a été confirmée par La Presse Canadienne.
M. Beauchemin a réussi à obtenir l’appui de l’une de ses collègues au caucus, la députée de Chomedey, Sona Lakhoyan Olivier.
Le député de Marguerite-Bourgeoys a déjà reçu le soutien de l’ancien ministre des Finances du Québec, Carlos Leitão. Frédéric Beauchemin veut se positionner comme le candidat de la rigueur budgétaire et d’une meilleure gestion des finances publiques. La chefferie sera toutefois un défi pour M. Beauchemin qui n’est pas très connu du grand public.
En octobre dernier, le député a été visé par des plaintes pour harcèlement psychologique déposées par la présidente de l’aile jeunesse d’alors, Élyse Moisan. Il avait été exclu du caucus libéral. Frédéric Beauchemin a finalement été réintégré en décembre après que les plaintes eurent été retirées à la suite d’un processus de médiation.
L’ex-dirigeant et chef des marchés des capitaux à la Banque Scotia deviendra donc le quatrième candidat pour la succession à Dominique Anglade. Les autres aspirants chefs sont l’ancien président et directeur général de la Fédération des chambres de commerce du Québec, Charles Milliard, l’ex-maire de Montréal, Denis Coderre, et l’avocat fiscaliste Marc Bélanger.
Le ministre fédéral des Transports, Pablo Rodriguez, est toujours en réflexion. La Presse Canadienne rapportait le mois dernier que M. Rodriguez s’activait en coulisses avec l’aide de proches collaborateurs en vue de se lancer dans la course.
Les défis à relever sont déjà nombreux pour le prochain chef des libéraux: l’aiguille des sondages ne bouge pas en leur faveur, leur appui chez les francophones est famélique, les jeunes ont déserté le parti et il doit reconquérir les régions du Québec.
La course commence officiellement en janvier 2025. Le nouveau chef libéral sera choisi à l’été de cette même année.
Par Thomas Laberge