Budget fédéral: relancer l’économie en investissant en sciences
La Presse Canadienne|Publié le 24 mars 2021C’est ce qui est ressorti de l’allocution, mercredi, du ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, François-Philippe Champagne. (Photo: Sean Kilpatrick pour La Presse canadienne)
Le gouvernement fédéral compte relancer l’économie en investissant massivement dans la science et les nouvelles technologies.
C’est ce qui est ressorti de l’allocution, mercredi, du ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, François-Philippe Champagne, aux membres de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM).
Son but est de mettre en place des « actions stratégiques immédiates » s’inscrivant dans une vision à long terme.
« On veut bâtir le succès de demain », a-t-il lancé à ceux qui assistaient à la causerie virtuelle.
M. Champagne a fait savoir que c’est cette ligne de pensée qui devrait guider les choix des investissements pour les années à venir.
Il y aurait « deux menaces existentielles » à la relance, selon lui, soit la pandémie avec ses impacts économiques et sanitaires, ainsi que les changements climatiques.
Le ministre est d’avis que la solution à ces deux problèmes se trouve dans l’innovation et la science, raison pour laquelle le gouvernement compte y investir d’importantes sommes.
Investir dans la biofrabrication
En ce qui concerne les sciences de la vie, il faut notamment relancer la biofabrication et la recherche clinique, affirme-t-il.
M. Champagne reconnaît que ce ne sera pas une mince tâche puisqu’il s’agit de renverser un déclin qui a cours depuis les quatre dernières décennies, a-t-il expliqué.
Investir dans la biofabrication fait toutefois partie des priorités, estime le ministre, pour créer un moteur de relance économique.
Il a cité à titre d’exemple les 173 millions $ investis dans l’usine québécoise Medicago située à Sainte-Foy.
L’entreprise pharmaceutique a récemment obtenu l’approbation des autorités canadiennes et américaines pour commencer le recrutement de candidats afin d’entamer la phase 3 des tests cliniques pour son vaccin contre la COVID-19, soit l’étape finale des essais cliniques.
Ce qui en ferait le premier médicament canadien pour combattre le coronavirus.
« Donc à moyen terme, on aura, je l’espère, un vaccin qui pourrait être fabriqué chez nous », a dit le ministre.