La note que le Canada a obtenue rend compte de sa performance à l'égard de huit indicateurs économiques, soit l'inflation, la croissance du PIB, le revenu par habitant, la croissance de la productivité de la main-d'oeuvre, le chômage, la croissance de l'emploi et l'investissement étranger direct (IED) entrant ainsi que l'investissement étranger direct sortant.
Le Canada a conservé une note globale de B, malgré six C, en raison d'un A pour l'inflation, d'un B pour la croissance du PIB et de C relativement élevés qui ont fait monter sa moyenne en comparaison de celle d'autres pays aux notes plus disparates. Le Canada a aussi augmenté sa part des IED sortants de l'ensemble des pays comparés en proportion de sa part du PIB de l'ensemble des pays comparés, ce qui l'a fait monter dans le classement.
Le Conference Board explique en outre dans son étude que le 11e rang occupé par le Canada signifie qu'il reste plutôt à la queue des pays comparés.
"Par exemple, la Norvège, en tête du palmarès, a un revenu par habitant supérieur au canadien de presque 9200 $ US. Nous ne pouvons tenir pour acquis que le Canada se tirera mieux de la récession que les autres, car il continue d'accuser un retard pour les indicateurs clés d'une croissance économique durable."
La première place au palmarès revient donc à la Norvège, suivie de la Suisse et des Pays-Bas. Les Etats-Unis arrivent huitièmes et la France neuvième. L'Irlande, qui était au premier rang pour 2007, arrive au dernier rang pour 2008.
Le Conference Board publie "Les performances du Canada: Bilan comparatif" tous les ans depuis 1996.
La catégorie de l'économie est l'une des six dont se sert le Conference Board pour comparer le Canada à 16 autres pays développés. Les résultats dans les autres catégories, soit la santé, la société, l'innovation, l'environnement et l'éducation et les compétences, seront mis à jour plus tard cette année.