Immobilier: «un 1er trimestre 2015 très encourageant» à Montréal

Publié le 14/04/2015 à 19:25

Immobilier: «un 1er trimestre 2015 très encourageant» à Montréal

Publié le 14/04/2015 à 19:25

Par Matthieu Charest

Photo: Shutterstock

Intitulé «Regain d’énergie du marché immobilier montréalais», l’étude sur le prix des maisons du courtier Royal LePage trace un portrait plutôt optimiste du 1er trimestre de 2015. Règle générale, le document fait état d’une forte hausse des ventes d’unifamiliales, et d’une légère augmentation des prix.

Dans les faits les variations sont très fortes d’une municipalité à l’autre.

«À mon avis, il s’agit là du trimestre le plus encourageant depuis deux ans», a souligné Dominic St-Pierre, directeur principal Royal LePage Québec. «On a tendance à mettre beaucoup d’emphase sur les variations de prix, mais ce qui drive le marché, ce sont les ventes. Et avec ces données, ce que je constate, c’est un signe avant-coureur d’une hausse des prix d’ici la fin de l’année, bien que modeste.»

Même son de cloche du côté de la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ), qui rapporte une hausse de 3% des ventes à travers le Québec au premier trimestre de 2015, par rapport à la même période l'an dernier. Cependant, l'augmentation des ventes dans la grande région de Montréal, à +1%, est moins élevée que la moyenne québécoise, rapporte la Fédération.

Cliquez ici pour consulter les statistiques de la FCIQ. 

Brossard en forme, Laval en berne

Brossard, sur la Rive-Sud de Montréal, remporte la palme quant aux hausses des ventes. Les ventes d’unifamiliales de plain-pied, celles à deux étages, et les condos, ont augmenté de respectivement 57,1%, de 16,1%, et de 22,4% au cours des trois premiers mois de 2015 par rapport à la même période il y a un an. Des chiffres à prendre avec un grain de sel, étant donnée la petite taille de l’échantillon, explique M. St-Pierre.

Sur l’île de Montréal, les ventes d’unifamiliales de plain-pied et à deux étages se sont accrues de 7,2% et de 14,3% respectivement. Quant aux copropriétés, les ventes stagnent plus ou moins, sauf dans le créneau haut de gamme, où les ventes d’unités à 500 000$ et plus progressent de 13,2%. Les ventes d‘unifamiliales de luxe (+ de 1 M$) ont pour leur part grimpé de 31,7%.

C’est à Laval que les choses se corsent. Les ventes d’unifamiliales de plain-pied s'affichent en baisse de 1,12%, tandis que les copropriétés écoulées ont été 4,26% moins nombreuses. Les unifamiliales de deux étages ont toutefois progressé de 8,9%.

Les prix varient peu

Les variations des prix sont bien plus faibles. Pour la région métropolitaine de recensement de Montréal, entre le 1er trimestre de 2014 et celui de 2015, les prix des unifamiliales ont varié de +0,7% (plain-pied), de -1,5% (2 étages) et de +1,3% pour les copropriétés. 

«L’inventaire commence à se résorber doucement, et la conjoncture économique semble favorable au Québec», ajoute Dominic St-Pierre. «Il y a quand même une marge avant d’atteindre un marché équilibré, mais la légère tendance à la hausse est encourageante.»

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