Tout est sur la table pour assurer la sécurité des élus

Publié le 29/08/2022 à 12:18

Tout est sur la table pour assurer la sécurité des élus

Publié le 29/08/2022 à 12:18

Par La Presse Canadienne

L’incident, ainsi que le harcèlement de façon générale, ont aussitôt été dénoncés par la classe politique, tant par des collègues que des adversaires. (Photo: La Presse Canadienne)

Ottawa — Le ministre fédéral de la Sécurité publique, Marco Mendicino, indique que toutes les options sont sur la table pour assurer la sécurité des élus fédéraux, dans la foulée du harcèlement verbal dont la vice-première ministre Chrystia Freeland a été la cible au cours des derniers jours.

«On travaille ensemble avec la GRC, avec le sergent d’armes sur la colline, avec toutes les forces policières qui offrent de la protection pour non seulement les (ministres), mais même pour tous les députés et ceux qui travaillent sur la colline», a-t-il dit lundi en point de presse.

Marco Mendicino répondait alors à la question d’un journaliste lui demandant si Ottawa envisageait d’assigner un garde du corps à chaque ministre, comme c’est le cas à l’Assemblée nationale.

«La situation est complexe (et) grave. On continue d’évaluer toutes les menaces et c’est la raison pour laquelle il faut rester vigilants», a-t-il ajouté.

Il a du même souffle qualifié d’«inacceptables» les agissements commis à l’encontre de Chrystia Freeland, ajoutant que les femmes et les personnes racialisées sont disproportionnellement touchées par ce type d’incidents.

«Ce n’est pas seulement une menace envers les individus, leur famille ou leur équipe. C’est une menace envers notre démocratie», a insisté le ministre.

Dans une vidéo relayée sur Twitter et captée au cours d’un passage de Chrystia Freeland en Alberta, vendredi dernier, on aperçoit un homme s’approcher de façon menaçante des portes d’un ascenseur dans lequel la vice-première ministre entrait.

On peut y entendre l’homme costaud crier des jurons et insulter celle qui est aussi ministre des Finances, lui disant notamment de quitter l’Alberta. Une femme lui lance aussi qu’elle «n’est pas à sa place ici».

L’incident, ainsi que le harcèlement de façon générale, ont aussitôt été dénoncés par la classe politique, tant par des collègues que des adversaires.

 

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