La Caisse se penche sur trois aspects de la fusion des bourses Toronto-Londres

Publié le 24/02/2011 à 13:58, mis à jour le 24/02/2011 à 15:40

La Caisse se penche sur trois aspects de la fusion des bourses Toronto-Londres

Publié le 24/02/2011 à 13:58, mis à jour le 24/02/2011 à 15:40

Par Mathieu Lavallée

[Photo : Benjamin Nantel]

La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDP) ne veut pas se prononcer tout de suite sur la fusion aux allures d'acquisition des bourses de Toronto et Londres, mais finira par le faire.

C'est ce qu'a affirmé le président et chef de la direction de la Caisse Michael Sabia à l'occasion de la présentation des résultats annuels de l'institution québécoise.

Ce dernier n'exprime pas de réserves quant à la possible transaction pour l'instant.

« J'ai plusieurs questions, mais juste des questions », a-t-il précisé lorsque questionné sur le sujet.

La société d'État regarde la situation sous trois angles, a expliqué M. Sabia. D'abord en tant que client de la Bourse de Toronto, ensuite en sa qualité d'investisseur institutionnel, puis du point de vue d'une institution financière québécoise.

« Les détails ne sont pas évidents, a-t-il souligné. Nous voulons mieux comprendre la situation pour la Bourse de Montréal [NDLR : qui fait partie du Groupe TMX et qui se spécialise dans les produits dérivés] et tenir compte du contexte avec le regroupement de la Bourse de New York et celle de Francfort qui va donner lieu à une organisation très puissante ».

Entreprises québécoises : ce n'est pas une question de risque

Questionné sur l'approche et la tolérance de la Caisse vis-à-vis la prise de risque pour protéger des compagnies québécoises stratégiques courtisées par des intérêts étrangers, M. Sabia a plutôt mis de l'avant leur volonté de créer de nouveaux sièges sociaux.

« Du point de vue d'un régime de retraite ou d'un investisseur institutionnel, nous pensons d'abord à générer un rendement et à identifier des investissements dans les sociétés performantes et prometteuses » a commenté M. Sabia.

« Notre objectif est toujours d'identifier le prochain SNC-Lavalin, Bombardier ou Cirque du soleil. Nous avons plusieurs exemples de sociétés qui ont ce potentiel à Montréal », a-t-il poursuivi.

Quant à la protection des grandes compagnies possédant un intérêt stratégique, il laisse le soin aux gouvernements de protéger les intérêts du public en la matière.

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