L'Association pour le développement de la recherche et de l'innovation du Québec (ADRIQ) prône le gros bon sens. «Il faut prioriser les mesures qui sont efficaces et établir des indicateurs de performance pour les évaluer», dit son président, Jean-Louis Legault (notre photo). Il faut «s'abstenir de poser des gestes improvisés, guidés par des préoccupations à court terme», ajoute Albert De Luca, associé et spécialiste en fiscalité chez Deloitte, qui préside le conseil d'administration de l'ADRIQ. Il est aussi essentiel de tenir compte du contexte mondial et concurrentiel dans lequel évoluent les entreprises pour bien jauger les crédits d'impôt. L'organisme souhaite le maintien des mesures «incitatives et stimulantes à l'innovation». L'Association note par ailleurs que des crédits d'impôt profitent à des entreprises, ou des secteurs d'activité, qui iraient tout de même de l'avant sans ces aides pour ce qui est de leurs projets d'investissement ou d'expansion. Pierre Théroux
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Crédits d'impôt: de la précision svp!