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Une densification intelligente du bassin Peel pour les promoteurs

Charles Poulin|Publié le 31 mai 2022

Une densification intelligente du bassin Peel pour les promoteurs

«Le secteur Bridge-Bonaventure est la porte d’entrée de Montréal, et son développement touche l’ensemble de la ville.» (Photo: 123RF)

Les promoteurs immobiliers impliqués dans le projet de revitalisation des environs du bassin Peel veulent une «densification intelligente» du secteur.

Les promoteurs du groupe, soit Provencher_Roy, Fahey & Associés, Lemay, ACDF, Neuf Architectes, Cycle Capital, Groupe Devimco, Broccolini, Groupe MACH et COPRIM, rappellent que le secteur Bridge-Bonaventure est l’un des rares encore disponibles sur l’île de Montréal à offrir un potentiel de densification intéressant.

Dans un contexte de pénurie de logements, d’étalement urbain et de crise climatique, ils estiment qu’il faut saisir l’occasion.

«Nous avons la responsabilité de tenir compte de ces enjeux très d’actualité, souligne Brian Fahey, de la firme d’architecture Fahey & Associés. L’introduction de bâtiments en hauteur est donc nécessaire aux fins de permettre un maximum de dégagement au sol au profit de la qualité du milieu de vie. Mais la hauteur peut s’inspirer de modèles nuancés et être complémentaire au profil du centre-ville, permettant de réaliser un quartier durable et de plus haute qualité.»


Occupation au sol

En ce sens, le groupe de promoteurs propose notamment un coefficient de densification au sol de 4,2 pour ce secteur de 2,3 km carrés. C’est moins élevé que celui du centre-ville (12), de Grinffintown (10,5) et du secteur de Radio-Canada (6).

La densification au sol est parmi l’un des points de discorde avec la Ville de Montréal. Les promoteurs affirmaient, il y a quelques semaines, que leur proposition est le triple de ce que la Ville voudrait obtenir pour le site.

«La vision proposée permettra d’avoir un impact positif sur le plan de la densification en créant plus d’espaces pour les parcs et les parcours riverains, de même que les aménagements collectifs et culturels, affirme dans un communiqué le président de la firme d’architecture et de design Lemay, Louis T. Lemay. C’est une façon concrète d’améliorer la qualité de vie de la communauté en privilégiant la conception d’espaces verts plus généreux. Bridge-Bonaventure et la Pointe-du-Moulin représentent une excellente opportunité de proposer une offre résidentielle mixte répondant aux besoins de tous.»

Leur proposition d’une construction de plus de 7500 nouveaux logements dans le secteur permettrait de maintenir une densité à échelle humaine. Cela soutiendrait également le pôle d’emploi du centre-ville en rapprochant le lieu de résidence de celui du travail pour plusieurs personnes ainsi qu’avec l’accès à une offre de transports actifs diversifiée, entre autres le Réseau électrique métropolitain (REM).


Démarche participative

Les membres du regroupement urbain ont également annoncé le début d’un processus consultatif auprès des groupes communautaires et économiques ainsi que des citoyens afin de poursuivre la réflexion amorcée par la Ville de Montréal sur la mise en valeur de ce territoire névralgique situé aux portes du centre-ville.

Les architectes, les urbanistes et les promoteurs du groupe indiquent que cette démarche consultative se veut une «démarche participative» permettant d’alimenter la discussion en prévision de la consultation publique sur le plan directeur du secteur que tiendra l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) au début de l’automne.

 


Les promoteurs immobiliers impliqués dans le projet de revitalisation des environs du bassin Peel veulent une « densification intelligente » du secteur.

Les promoteurs du groupe, soit Provencher_Roy, Fahey & Associés, Lemay, ACDF, Neuf Architectes, Cycle Capital, Groupe Devimco, Broccolini, Groupe MACH et COPRIM, rappellent que le secteur Bridge-Bonaventure est l’un des rares encore disponibles sur l’île de Montréal à offrir un potentiel de densification intéressant.

Dans un contexte de pénurie de logements, d’étalement urbain et de crise climatique, ils estiment qu’il faut saisir l’occasion.

« Nous avons la responsabilité de tenir compte de ces enjeux très d’actualité, souligne Brian Fahey, de la firme d’architecture Fahey & Associés. L’introduction de bâtiments en hauteur est donc nécessaire aux fins de permettre un maximum de dégagement au sol au profit de la qualité du milieu de vie. Mais la hauteur peut s’inspirer de modèles nuancés et être complémentaire au profil du centre-ville, permettant de réaliser un quartier durable et de plus haute qualité. »

Occupation du sol

Dans cette optique, le groupe de promoteurs propose notamment un coefficient de densification au sol de 4,2 pour ce secteur de 2,3 km carrés. C’est moins élevé que celui du centre-ville (12), de Grinffintown (10,5) et du secteur de Radio-Canada (6).

La densification au sol est parmi l’un des points de discorde avec la Ville de Montréal. Les promoteurs affirmaient, il y a quelques semaines, que leur proposition est le triple de ce que la Ville voudrait obtenir pour le site.

« La vision proposée permettra d’avoir un impact positif sur le plan de la densification en créant plus d’espaces pour les parcs et les parcours riverains, de même que les aménagements collectifs et culturels, affirme dans un communiqué le président de la firme d’architecture et de design Lemay, Louis T. Lemay. C’est une façon concrète d’améliorer la qualité de vie de la communauté en privilégiant la conception d’espaces verts plus généreux. Bridge-Bonaventure et la Pointe-du-Moulin représentent une excellente opportunité de proposer une offre résidentielle mixte répondant aux besoins de tous. »

Leur proposition d’une construction de plus de 7500 nouveaux logements dans le secteur permettrait de maintenir une densité à échelle humaine. Cela soutiendrait également le pôle d’emploi du centre-ville en rapprochant le lieu de résidence de celui du travail pour plusieurs personnes ainsi qu’avec l’accès à une offre de transports actifs diversifiée, entre autres le Réseau électrique métropolitain (REM).

Démarche participative

Les membres du regroupement urbain ont également annoncé le début d’un processus consultatif auprès des groupes communautaires et économiques ainsi que des citoyens afin de poursuivre la réflexion amorcée par la Ville de Montréal sur la mise en valeur de ce territoire névralgique situé aux portes du centre-ville.

Les architectes, les urbanistes et les promoteurs du groupe indiquent que cette démarche consultative se veut une « démarche participative » permettant d’alimenter la discussion en prévision de la consultation publique sur le plan directeur du secteur que tiendra l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) au début de l’automne.