L’enquête policière a révélé que des dirigeants de SNC−Lavalin avaient versé des pots−de−vin de 2,3 M$ afin d’obtenir des contrats de 128 M$ pour la réparation du tablier du pont Jacques−Cartier au début des années 2000. (Photo: La Presse Canadienne)
Un ancien cadre de SNC−Lavalin a été condamné à trois ans et demi de prison en lien avec une affaire de corruption dans le cadre d’un projet de réfection du pont Jacques−Cartier à Montréal.
Normand Morin, ancien vice−président de la firme québécoise d’ingénierie, a reçu sa peine mardi après sa condamnation pour corruption et fraude le mois dernier, a indiqué mercredi la Gendarmerie royale du Canada (GRC), dans un communiqué.
L’enquête policière a révélé que des dirigeants de SNC−Lavalin avaient versé des pots−de−vin de 2,3 millions de dollars (M$) afin d’obtenir des contrats de 128 M$ pour la réparation du tablier du pont Jacques−Cartier au début des années 2000.
En 2017, Michel Fournier, ancien président de la Société des ponts fédéraux, a admis avoir reçu des pots−de−vin par l’entremise de comptes bancaires suisses entre 1997 et 2004.
Fournier a été condamné à cinq ans et demi de prison et a depuis bénéficié d’une libération conditionnelle totale.
SNC−Lavalin — maintenant connue sous le nom d’AtkinsRéalis — a accepté en 2022 de verser au Québec près de 30 M$ sur trois ans pour régler des accusations de corruption criminelle découlant des travaux sur le pont qui relie Montréal à Longueuil.