Un bénévole du PQ écarté après une affaire de vol de dépliants
La Presse Canadienne|Publié le 27 septembre 2022Paul St-Pierre Plamondon réitère qu’il n’était pas au courant de ce qui s’était passé dans Masson ni d’un autre cas semblable. (Photo: La Presse Canadienne)
L’Assomption — Éclaboussé à son tour par une affaire de dépliants volés, le Parti québécois a «agi rapidement» et envoyé un message «très clair» que ce comportement n’était pas toléré par la formation en écartant le bénévole soupçonné, assure son chef, Paul St-Pierre Plamondon.
Le député sortant caquiste de Masson, Mathieu Lemay, avait porté plainte à la police concernant le vol de 275 dépliants promotionnels de sa formation par des bénévoles péquistes, a révélé «La Presse» mardi.
Fruit du hasard, la caravane péquiste avait déjà prévu un passage dans la circonscription située dans Lanaudière, mardi matin. Le candidat péquiste, Stéphane Handfield, a expliqué que son organisation avait coupé les ponts avec le bénévole dès qu’il a pris connaissance des allégations, même si la personne visée aurait nié avoir commis le geste.
«Il a nié, raconte Stéphane Handfield. Il s’est même senti insulté qu’on puisse penser qu’il ait posé ce geste-là. Malgré tout, j’ai demandé à mon équipe, cette journée du 21 septembre, vous m’écartez ce bénévole-là.»
À ses côtés, Paul St-Pierre-Plamondon a précisé que la décision avait été prise par le candidat avant que l’affaire ne soit médiatisée.
Lundi, la candidate de Québec solidaire dans la circonscription de Camille-Laurin, Marie-Ève Rancourt, a été contrainte de se retirer de la course après la mise en ligne d’une vidéo compromettante sur les réseaux sociaux où on la voit en train de retirer une publicité du Parti québécois (PQ). Camille-Laurin est la circonscription où se présente Paul St-Pierre Plamondon.
Questionné sur la vidéo lundi, le chef du PQ avait qualifié le geste d’«antidémocratique» et avait dit que personne au PQ n’avait adopté cette pratique, «à sa connaissance».
Paul St-Pierre Plamondon réitère qu’il n’était pas au courant de ce qui s’était passé dans Masson ni d’un autre cas semblable. Pour lui, même si le geste est inacceptable, il y a une différence quand il est commis par un candidat ou par un bénévole.
Il a souligné que sa formation pouvait compter sur près de «2000, 3000 bénévoles» répartis dans 125 circonscriptions. Ceux-ci ne font pas l’objet d’un processus de recrutement. «Quand il y a des bénévoles qui posent un geste inacceptable, c’est la proactivité qui compte.»