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Québec veut garder le siège social d’Olymel dans la province

La Presse Canadienne|Publié le 18 mai 2021

Québec veut garder le siège social d’Olymel dans la province

(Photo: Ryan Remiorz pour La Presse Canadienne)

Le gouvernement du Québec prend une participation de 150 millions $ dans Olymel, en partie à travers un fonds visant à garder des sièges sociaux dans la province.

L’entreprise basée à Saint-Hyacinthe, en Montérégie, recevra 74 millions $ par l’entremise du Fonds pour la croissance des entreprises québécoises (FCEQ) et 76 millions $ d’Investissement Québec, a annoncé Québec mardi.

Il s’agit du premier investissement fait par l’entremise du FCEQ, un fonds doté d’une enveloppe d’un milliard $ qui a pour objectif de soutenir les entreprises principalement exploitées au Québec qui ont un fort potentiel de croissance ou une importance stratégique pour l’économie québécoise. La protection des sièges sociaux est également au cœur de son mandat.

L’entreprise spécialisée dans la production, l’abattage, la transformation et la distribution de viande de porc et de volaille embauche près de 10 000 travailleurs au Québec, en plus de 4000 autres au Canada.

 

Conflit de travail

Alors qu’une grève générale illimitée secoue depuis près de trois semaines l’usine d’abattage située à Vallée-Jonction, en Beauce, l’entreprise aurait demandé mardi matin de nouveaux reculs, selon les syndiqués.

« Pour nous, il s’agit donc d’une autre insulte, d’un nouveau manque flagrant de respect qui nous indique qu’Olymel n’a pas du tout l’intention de régler rapidement le conflit actuel », a estimé Martin Maurice, le président du syndicat de l’usine dans un communiqué.

Olymel estime que le syndicat réclame des augmentations salariales de 35 % pour la première année et de 51 % sur trois ans et demi.

L’usine exploitée par Olymel dans Chaudière-Appalaches est importante dans l’industrie puisqu’elle reçoit hebdomadairement entre 35 000 et 37 000 porcs.

Tout en se disant « sensible » à la réalité des éleveurs de porcs, M. Maurice a déclaré que « la balle est dans le camp de l’employeur ».

Le contrat de travail de quelque 1050 salariés est venu à échéance le 1er avril.