Protection du dossier de crédit: la victime ne doit pas payer
La Presse Canadienne|Publié le 25 août 2020Le consommateur ne devrait pas avoir à payer pour se prévaloir de ses droits, a dit Marie-Claude Champoux de l'OPC.
Le consommateur ne devrait pas avoir à payer pour protéger son dossier de crédit.
C’est la position du Parti québécois (PQ) et de l’Office de protection du consommateur (OPC), concernant le projet de loi 53, qui vise à encadrer les agences de crédit, à la suite du scandale du vol de données au Mouvement Desjardins.
L’OPC est venu s’exprimer en commission parlementaire à l’étude du projet de loi mardi matin à l’Assemblée nationale.
En conférence de presse juste avant, le député péquiste Martin Ouellet réclame que le consommateur ne soit pas facturé quand il veut imposer un verrou à son dossier de crédit, c’est-à-dire pour interdire l’accès à ce dossier.
La présidente de l’OPC, Marie-Claude Champoux, a affirmé que le consommateur ne devrait pas avoir à payer pour se prévaloir de ses droits. En outre, des frais qui sont jugés raisonnables par un consommateur peuvent l’être moins pour une autre qui est défavorisée, selon elle.