60 secondes avec Denis Leclerc, premier vice-président à l'actionnariat du Fonds de solidarité FTQ


Édition du 08 Février 2014

60 secondes avec Denis Leclerc, premier vice-président à l'actionnariat du Fonds de solidarité FTQ


Édition du 08 Février 2014

«Personne n'a perdu d'argent dans ces dossiers-là» - Denis Leclerc, premier vice-président à l'actionnariat du Fonds de solidarité FTQ

Quel est l'impact de la commission Charbonneau sur votre campagne REER qui est en cours?

Il y a un impact. Ce serait vous mentir de le nier. Par contre, il est beaucoup plus faible que nous aurions pu l'imaginer. Le nombre d'appels que l'on reçoit par jour [2 000] est comparable à celui que l'on recevait à pareille date l'année dernière. Et de l'ensemble de ces appels, je dirais que moins de 1 % concerne les allégations entendues pendant la commission Charbonneau. Plusieurs personnes sont mécontentes, mais autant sont simplement inquiètes pour leur portefeuille.

Quel montant de contribution croyez-vous pouvoir recueillir cette année?

On ne pense pas atteindre les 855 millions de dollars recueillis l'année dernière. C'était un record qu'on ne peut pas répéter chaque année. Mais ce qu'on voit actuellement nous amène à prédire que nous aurons un volume de contributions au REER comparable aux campagnes des années 2011 et 2012, soit autour de 700 M$. Nous estimons que nous aurons une récolte tout à fait correcte, dans la moyenne des cinq dernières années [727 M$].

Vous seriez satisfaits d'une telle récolte?

Oui. Compte tenu des circonstances, une récolte de l'ordre de 700 M$ serait tout à fait acceptable. En plus de l'impact de la commission, il faut rappeler que, si l'économie du Québec ne va pas mal, ce n'est pas celle qui est le plus en forme. Par conséquent, l'argent disponible [pour les REER] est peut-être moins abondant.

À quoi attribuez-vous le maintien relatif du volume des contributions envisagées par le Fonds FTQ?

Les gens font la part des choses. On n'est pas fier de ce qu'on entend à la commission. En fait, on dénonce ces situations. Mais ce sont des dossiers qui datent de 2007 et 2008, et qu'on a corrigés depuis. À un moment donné, il va falloir qu'on en revienne un peu. On parle de 7-8 dossiers sur un total de 2 300. C'est une infime partie du portefeuille. Maintenant, côté éthique, c'est un autre débat, mais personne n'a perdu d'argent dans ces dossiers. Loin de là.

Vous comprenez cependant que certains se posent des questions?

Oui, tout à fait. On est content qu'ils nous appellent et de pouvoir leur répondre. Et on ne leur compte pas d'histoires. Ils ont besoin d'être rassurés sur le fait que ce qu'ils entendent à la commission Charbonneau n'aura pas d'impact sur leur portefeuille. Ce n'est pas un concours de popularité, le Fonds de solidarité. [Nos placements] sont basés sur des évaluations bien précises. Et à ceux qui veulent s'en aller, on explique qu'ils ne pourront le faire tant qu'ils ne seront pas à la retraite.

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