Occupons Montréal tient le coup

Publié le 17/10/2011 à 11:48, mis à jour le 17/10/2011 à 12:23

Occupons Montréal tient le coup

Publié le 17/10/2011 à 11:48, mis à jour le 17/10/2011 à 12:23

Par Mathieu Lavallée

Le campement d'Occupons Montréal. Photo : Benjamin Nantel, LesAffaires.com

Environ 48 heures après avoir pris possession du square Victoria, le mouvement Occupons Montréal tient le coup.

Un campement d’au moins une centaine de tentes est toujours installé en face de la tour de la Bourse, en appui au mouvement Occupons Wall Street qui entame sa cinquième semaine à New York. D’autres manifestations ont eu lieu dans environ 1 500 villes ce samedi, dont Toronto, Ottawa, Vancouver, Edmonton, Calgary, Regina, Winnipeg et Moncton.

Il s’agit d’une deuxième tentative de manifestation dans le cas de Montréal. Le 23 septembre dernier, le groupe Canada Revolution avait lancé l’idée d’une première manifestation d’appui et donnait rendez-vous aux intéressés devant la tour de la Bourse à midi. Vers 14 h, moins d’une quinzaine de personnes s’étaient présentées, nous a révélé l’un des manifestants que LesAffaires.com avait rencontré deux heures plus tôt.

Cette fois, la faune bigarrée est beaucoup plus organisée. Une cuisine collective a été mise sur pied, la collecte des déchets s’est organisée et un kiosque offre même des vêtements pour ceux moins bien équipés à faire face au froid. De nombreuses affiches ont été accolées à la statue de la reine Victoria, au milieu du square, et des bâches recouvrent de grandes sections du campement pour abriter un maximum d’indignés en cas d’intempéries.

Encore ce matin, des individus rejoignaient le campement au centre-ville de Montréal. Nous avons rencontré l’un deux, qui compte revenir plusieurs fois au courant des prochains jours.

« Les lois sont faites pour protéger les riches », nous a confié Alexandre Joly, qui occupe un emploi de trésorier pour un syndicat affilié à la CSN. À son avis, les revendications du mouvement vont sûrement se clarifier, à mesure que les participants vont en discuter entre eux. « Mais déjà, s’indigner, c’est beaucoup », plaide-t-il.

Pour voir toute notre entrevue avec M. Joly, cliquez ici.

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