(Photo: 123RF)
À l’inverse de la Silicon Valley qui se vide, ses travailleurs fuyant les coûts de loyer exorbitants pour s’établir dans des villes plus abordables, Montréal continue d’attirer à la fois des investissements internationaux et des travailleurs étrangers.
Lundi, le président-directeur général de Montréal International, Stéphane Paquet, a dévoilé les résultats de ce qu’il a qualifié « d’année record » en termes de projets que son équipe a soutenus en 2020. L’agence de développement économique a donc accompagné 90 entreprises dans leurs démarches en vue de s’implanter dans la métropole.
Malgré la crise économique que traverse la planète, la ville de Montréal fait plutôt bonne figure, compte tenu des circonstances, avec un montant total d’investissements étrangers s’élevant à 2,23 milliards $ pour 2020.
Des « chiffres impressionnants », ont tour à tour souligné la mairesse Valérie Plante, le ministre de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon, et la ministre fédérale du Développement économique, Mélanie Joly, qui prenaient part à la conférence de presse virtuelle.
« Notre troisième meilleure année à vie » a tenu à indiquer M. Paquet.
Par ailleurs, 8192 emplois ont été créés en 2020 dans la métropole et le salaire moyen pour ces postes s’établit à 83 976 $, soit bien au-dessus de la moyenne québécoise qui est de 50 000 $ par année.
Pas étonnant quand on constate que le principal secteur d’embauche est l’informatique (32,9 et de la santé (30,7 %).