Marc Ranger en réflexion, «tenté» par la présidence de la FTQ
La Presse Canadienne|Publié le 01 juin 2022«C’est un peu dans mon ADN. J’ai ça dans le sang», a-t-il confié. (Photo: La Presse Canadienne)
Un autre candidat pourrait solliciter la présidence de la FTQ, après le départ de Daniel Boyer en novembre. Marc Ranger, ancien directeur québécois du SCFP, admet être «en vraie réflexion» à ce sujet et être même «très tenté».
Mardi, Magali Picard, ancienne vice-présidente exécutive nationale de l’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC), a annoncé publiquement son intérêt pour la présidence de la FTQ. Si elle est élue, elle deviendrait la première femme à la tête de la centrale syndicale de plus de 600 000 membres.
À son tour, en entrevue avec La Presse Canadienne mercredi, Marc Ranger a avoué réfléchir sérieusement à la question. «C’est un peu dans mon ADN. J’ai ça dans le sang», a-t-il confié.
Du même souffle pourtant, il souligne lui-même qu’il n’y a jamais eu de femme à la tête de la FTQ, alors que Magali Picard sollicite le poste. «Ça fait partie de ma réflexion», avoue-t-il.
Il prévoit arrêter sa décision dans les prochains jours.
Marc Ranger s’est surtout fait connaître du public lors de la lutte du Syndicat canadien de la fonction publique pour les régimes de retraite dans le monde municipal, lorsque le gouvernement libéral avait légiféré sur la question.