Mandat de grève dans des CPE par les syndiquées de la CSQ
La Presse Canadienne|Mis à jour le 11 juillet 2024L’éventuelle grève progressive, si elle venait à être déclenchée, commencerait par l’ouverture du CPE une demi−heure plus tardivement qu’à l’habitude, puis une heure, puis deux heures et ainsi de suite, pour se rendre à une demi−journée. (Photo: La Presse Canadienne)
Les travailleuses dans les Centres de la petite enfance syndiquées à la CSQ se sont prononcées à 85% en faveur d’un mandat de «grève progressive».
L’éventuelle grève progressive, si elle venait à être déclenchée, commencerait par l’ouverture du CPE une demi−heure plus tardivement qu’à l’habitude, puis une heure, puis deux heures et ainsi de suite, pour se rendre à une demi−journée.
Toutefois, aucun avis de grève n’a encore été transmis, a indiqué en entrevue mardi Valérie Grenon, présidente de la Fédération des intervenantes en petite enfance (FIPEQ), affiliée à la CSQ.
Elles sont 3000 membres de syndicats de la FIPEQ, qui travaillent dans des CPE des régions de Montréal, Montérégie, Laval, Lanaudière, Abitibi−Témiscamingue, Chaudière−Appalaches, Québec et l’Estrie. Il ne s’agit pas de tous les CPE de ces régions, puisque d’autres organisations syndicales y sont représentées également.
Il n’est pas question de grève générale illimitée «pour l’instant», a ajouté Mme Grenon.
«On voulait juste commencer progressivement, pour tranquillement mettre la pression sur les employeurs et le gouvernement. S’il faut se rendre là, on se rendra là, mais je n’ai pas ce mandat−là en poche. Puis on n’a pas prévu non plus de rencontres pour aller le chercher, pour l’instant», a-t-elle ajouté.
Québec offre aux travailleuses dans les CPE 12,7% d’augmentation sur cinq ans. Il a déposé ses offres à l’ensemble des organisations syndicales à la mi−mai. Les négociations ne font que commencer, bien que les conventions collectives soient échues depuis le 31 mars 2023.
Lia Lévesque, La Presse Canadienne