L’immobilier favorise les vendeurs malgré la hausse des taux
La Presse Canadienne|Publié le 19 avril 2022Royal LePage a rehaussé ses prévisions, s’attendant à ce que le prix des propriétés dans la région de Montréal atteigne 599 175 $ au quatrième trimestre de 2022, 12% de plus qu’à la fin de 2021. (Photo: Getty Images)
Toronto — Malgré la montée des prix de l’immobilier, des augmentations additionnelles attendues des taux d’intérêt et l’incertitude économique, les conditions demeurent favorables aux vendeurs de propriétés, selon la firme de courtage Royal LePage.
L’Étude sur le prix des maisons que Royal LePage publie ce mardi révèle qu’il y a eu au premier trimestre de cette année une hausse de prix de 25,1% par rapport à la même période l’année précédente pour atteindre 856 900 $ au Canada.
Dans la région du Grand Montréal, l’augmentation d’une année à l’autre a été mesurée à 18,5% pour atteindre 571 400 $ au premier trimestre de 2022, comparativement à 327 200 $ à Québec. Le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a bondi de 19,8% à 636 200 $ dans la région de Montréal, tandis que celui d’un appartement en copropriété a progressé de 17,7% pour atteindre 446 700 $.
D’autre part, Royal LePage a rehaussé ses prévisions, s’attendant à ce que le prix des propriétés dans la région de Montréal atteigne 599 175 $ au quatrième trimestre de 2022, 12% de plus qu’à la fin de 2021.
Dans la région du centre de Montréal, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a augmenté de 14,3% en un an pour atteindre près de 1,063 million $ au premier trimestre de 2022.
Royal LePage soutient que le télétravail a transformé le marché immobilier lors des deux dernières années. Ainsi, le centre de Montréal connaît depuis six trimestres consécutifs des augmentations du prix médian plus faibles que dans la périphérie. L’étalement urbain a favorisé les banlieues et les marchés récréatifs de la province, les acheteurs étant prêts à trouver une propriété beaucoup plus loin qu’avant pour accéder à la qualité de vie qu’ils recherchent.
La firme immobilière prévoit tout de même que lorsque l’immigration retrouvera un rythme plus soutenu, la demande immobilière pour les quartiers du centre de Montréal reprendra.