Les associations de retraités de « La Tribune » et « Le Droit » ne figurent pas parmi les demanderesses.
La Cour d’appel entendra, jeudi, la requête en permission d’en appeler des associations de retraités des quotidiens « Le Soleil », « Le Nouvelliste », « Le Quotidien » et « La Voix de l’Est » dans le cadre de la reprise du Groupe Capitales Médias (GCM) par des coopératives.
Les retraités avaient indiqué la semaine dernière qu’ils passaient de la parole aux actes et portaient en appel le jugement donnant le feu vert à la relance du groupe de presse.
En vertu de la décision rendue le 23 décembre par le juge Daniel Dumais, de la Cour supérieure du Québec, les retraités devaient faire une croix sur 25 % à 30 % de leurs rentes à compter de février en plus de renoncer à d’éventuels recours à l’égard des différents syndicats et les comités de retraite.
GCM, qui s’était placé à l’abri de ses créanciers en août dernier, compte quelque 350 employés permanents et publie six quotidiens régionaux.
Les associations de retraités de deux de ces quotidiens, soit « La Tribune » et « Le Droit », ne figurent pas parmi les demanderesses.
Le plan de relance — dans lequel on exigeait des quittances — avait été adopté à environ 99 % par les créanciers de l’entreprise dans le cadre d’une assemblée tenue le 16 décembre dernier.
On exigeait la fin des régimes de retraite, parce qu’ils affichent un déficit de solvabilité qui était estimé à environ 65 millions $ d’après la plus récente évaluation, qui remonte toutefois à la fin de 2018. Les travailleurs actifs subiront aussi de lourdes pertes dans leur régime de retraite.
Gesca, une filiale de Power Corporation, avait vendu les six quotidiens à l’avocat et ex-ministre fédéral Martin Cauchon en 2015, qui a quitté l’entreprise lorsqu’elle s’est placée à l’abri de ses créanciers.