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Les prix des maisons récréatives grimpent

La Presse Canadienne|Publié le 30 novembre 2020

De plus en plus d’acheteurs envisagent de s’installer à temps plein à l’écart de la ville, selon Royal LePage.

Les prix des propriétés grimpent sur le marché des chalets au Canada, puisque de plus en plus d’acheteurs envisagent de s’installer à temps plein à l’écart de la ville, a indiqué lundi la firme de courtage immobilier Royal LePage.

Selon l’entreprise, le prix médian des propriétés récréatives unifamiliales a augmenté de 11,5% pour atteindre 453 046 $ au cours des neuf premiers mois de l’année. 

Les agents immobiliers de 54 % des marchés récréatifs ont constaté une augmentation «considérable» du nombre d’acheteurs à la recherche d’une résidence principale d’où ils pourront travailler à distance, a indiqué Royal LePage.

Selon le président et chef de la direction de Royal LePage, Phil Soper, le nombre de propriétés à vendre pour tous les types de propriétés récréatives a diminué en raison de la demande croissante. 

Un courtier immobilier au Québec a indiqué dans le rapport que de nombreux citadins avaient profité du confinement pour quitter les zones urbaines et déménager vers la banlieue, tandis qu’un autre courtier des provinces de l’Atlantique a noté qu’un nombre croissant d’acheteurs en provenance de l’Ontario et du Québec choisissaient de s’établir dans les Maritimes.

Le rapport indique que les retraités ont également fait grimper les prix des chalets. Des agents immobiliers ont rapporté que le nombre de retraités avait augmenté cette année dans 68 % des régions, par rapport à l’année dernière.