Les plans d’embauches demeurent timides, dit la Banque du Canada
La Presse Canadienne|Publié le 06 juillet 2020Plusieurs sociétés de services et d’énergie ne s’attendent pas à un retour au niveau d’emploi d’avant la pandémie.
Les entreprises qui ont mis à pied des travailleurs signalent à la Banque du Canada qu’elles prévoient de pourvoir certains postes au cours de la prochaine année, mais de nombreux plans d’embauche restent timides en raison de l’incertitude liée à la COVID-19.
Selon les résultats de l’enquête trimestrielle sur les perspectives des entreprises de la banque centrale, publiés lundi, plusieurs sociétés de services et d’énergie ne s’attendent pas à un retour au niveau d’emploi d’avant la pandémie.
Environ le tiers des répondants disent avoir eu recours à la subvention salariale fédérale pour réduire ou éviter les licenciements, tandis que quelques entreprises qui cherchent à réembaucher ou à embaucher de nouveaux employés ont estimé que la prestation canadienne d’urgence (PCU) était un obstacle à leurs plans.
L’inquiétude des travailleurs quant à l’éventuelle perte de leur emploi a atteint le niveau le plus élevé observé dans l’enquête de la banque centrale sur les attentes des consommateurs, publiée parallèlement aux perspectives des entreprises.
De plus, les attentes des travailleurs quant à la facilité avec laquelle ils pouvaient trouver un nouvel emploi ont chuté à leur plus bas niveau depuis le choc des prix du pétrole de 2015.
Les attentes des consommateurs en matière de croissance des salaires étaient inférieures à ce qu’ils anticipaient pour l’inflation, tandis que les perspectives de croissance du revenu des ménages ont chuté à leur niveau le plus bas depuis que la banque centrale effectue cette enquête.