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Les courtiers immobiliers demandent un assouplissement des règles

La Presse Canadienne|Publié le 13 septembre 2019

Le secteur immobilier réclame l'assouplissement des règles depuis un certain temps déjà.

Des associations représentant près des trois quarts des agents immobiliers au Canada demandent aux partis fédéraux de s’engager à assouplir les règles en matière d’hypothèque.

Parmi ces organisations se retrouve l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec et les chambres immobilières de Toronto et de Vancouver. Selon elles, les trop nombreuses règles rendent la propriété inabordable.

Elles exhortent les partis politiques fédéraux à s’engager à réviser la stimulation de crise pour les prêts hypothécaires et à l’adapter aux différences régionales et aux tendances économiques changeantes.

Ces simulations de crise, rendues plus rigoureuses en 2018 pour apaiser un marché immobilier en surchauffe, obligent les emprunteurs potentiels à montrer qu’ils peuvent toujours effectuer des paiements s’ils sont confrontés à des taux d’intérêt plus élevés ou à des revenus moindres.

Les associations souhaitent que le crédit d’impôt pour l’achat d’une première habitation de 750 $ soit remplacé par un crédit d’impôt non remboursable de 2500 $ pour les premiers acheteurs. Elles demandent aussi le rétablissement de la période d’amortissement hypothécaire de 30 ans.

Le secteur immobilier réclame l’assouplissement des règles depuis un certain temps déjà. Le chef de la direction de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), Evan Siddall, avait exhorté en mai le gouvernement fédéral à maintenir les règles en place afin de protéger l’économie des conséquences liées à une hausse du niveau de la dette.

«Nous sommes d’avis qu’il faut offrir un meilleur soutien aux acheteurs de propriétés résidentielles et particulièrement aux premiers acheteurs», a déclaré la présidente et chef de la direction de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec, Julie Saucier.

«Nous appuyons aussi la mise en place et le maintien des programmes de crédits à la rénovation pour encourager l’achat de propriétés nécessitant des travaux de mise à niveau, un remboursement des droits de mutation pour les premiers acheteurs et l’instauration de règles hypothécaires adaptées aux disparités régionales et provinciales.»

De son côté, le président de la chambre immobilière de Toronto, John DiMichele, demande un assouplissement des règles pour les bâtiments de densité moyenne, une réduction de la bureaucratie et des mesures favorisant les aménagements axés sur le transport en commun.

«Afin de pallier la pénurie de logements de la région du Grand Toronto, des mesures concrètes doivent être prises», a-t-il dit.