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Les Canadiens se rendent rarement aux succursales bancaires

La Presse Canadienne|Mis à jour le 11 juillet 2024

Les Canadiens se rendent rarement aux succursales bancaires

(Photo: La Presse Canadienne)

Toronto — Un nouveau rapport de KPMG au Canada indique que la plupart des Canadiens se rendent rarement aux succursales des banques ou des coopératives d’épargne et de crédit pour effectuer leurs opérations bancaires quotidiennes, mais ils sont heureux d’avoir l’option.

L’enquête indique que 48% des personnes interrogées déclarent se rendre dans une succursale au maximum une à deux fois par an, et qu’un autre 26% affirme s’y rendre une fois tous les quelques mois.

Cependant, 86% des répondants ont déclaré «que la proximité d’une succursale leur procure un sentiment de sécurité qu’ils apprécient et souhaitent conserver, même s’ils effectuent la plupart de leurs opérations bancaires en ligne ou sur leur appareil mobile», est-il écrit dans un communiqué diffusé par KMGP mardi matin.

Le sondage indique également que 90% des personnes interrogées pensent qu’il est essentiel que les grandes banques du Canada maintiennent des succursales dans les zones rurales et les petites villes, en particulier dans les régions où l’accès internet haute vitesse n’est pas disponible.

La principale raison de visiter une banque ou une coopérative d’épargne et de crédit était le dépôt ou le retrait d’argent (53%).

La deuxième raison la plus citée était l’ouverture d’un compte, à 12%.

Ces opérations «simples» ne justifient plus de vastes réseaux de succursales, indique Geoff Rush, associé et leader national des Services financiers de KPMG au Canada, dans le communiqué.

«Les institutions financières doivent innover pour optimiser l’utilisation de leurs succursales», a-t-il déclaré. Il propose notamment des centres bancaires partagés, des modules de vente et des succursales itinérantes.

Le rapport de KPMG était basé sur un sondage en ligne mené auprès de 2058 Canadiens entre le 15 septembre 2023 et le 20 septembre 2023. Les sondages en ligne n’ont pas de marge d’erreur attribuée, car la population n’est pas échantillonnée de manière aléatoire.