Les banques canadiennes se tournent vers les États-Unis
La Presse Canadienne|Publié le 09 septembre 2021Le produit intérieur brut des États−Unis a enregistré une croissance de 6,6 % au deuxième trimestre, tandis que le celui du Canada a connu une baisse de 0,3 %.(Photo: La Presse Canadienne)
Toronto — Les grands patrons des banques canadiennes disent qu’ils cherchent à développer leurs activités aux États−Unis, lesquelles connaissent un fort rebond économique dans la foulée des difficultés apportées par la pandémie de COVID−19.
S’exprimant lors du Sommet financier de la Banque Scotia, le chef de la direction de la Banque Royale, Dave McKay, a indiqué que la banque envisageait d’utiliser sa base aux États−Unis pour exploiter les 60 à 70 milliards $ de revenus potentiels des entreprises de taille moyenne à gagner dans les prêts et les transactions.
Dave McKay a expliqué que la banque utilisait la base de sa City National Bank, des activités établies à Los Angeles acquises en 2015, pour alimenter la croissance des entreprises et des clients fortunés.
Le chef de la direction de la Banque Scotia, Brian Porter, a pour sa part indiqué que la banque souhaitait se développer aux États−Unis, en particulier du côté de la gestion de patrimoine, et envisageait des acquisitions pour ce faire.
Son homologue à la Banque de Montréal, Darryl White, a souligné que la banque continuait d’étendre sa capacité aux États−Unis, ce qui lui a permis d’ouvrir de nouvelles activités commerciales dans des endroits comme la Floride, le Texas et le Colorado il y a à peine quelques semaines.
Le chef de la direction de la Banque TD, Bharat Masrani, a quant à lui indiqué que la banque avait déjà une forte présence dans le pays avec plus de 10 millions de clients, mais qu’elle continuait d’y renforcer ses capacités, y compris dans ses offres de gestion de patrimoine.
Le produit intérieur brut des États−Unis a enregistré une croissance de 6,6% au deuxième trimestre, tandis que le celui du Canada a connu une baisse de 0,3%.