Des politiques doivent limiter les pouvoirs des trois géants du secteur, selon le fondateur de Wind Mobile, Anthony Lacavera. (Photo: Darren Calabrese pour La Presse canadienne)
Le fondateur de Wind Mobile affirme que Rogers, Bell et Telus ne feront jamais face à une véritable concurrence à moins que le Canada n’apporte de grands changements aux règles de l’industrie des télécommunications.
L’entrepreneur torontois Anthony Lacavera souligne que les gouvernements et les organismes de réglementation continuent de dire qu’ils veulent une concurrence saine, mais il estime qu’ils n’arrivent pas à livrer la marchandise.
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Selon lui, le rachat de Shaw Communications par Rogers Communications serait le dernier d’une série de revers qui se traduirait par des hausses de prix.
M. Lacavera a fait de Wind la quatrième entreprise sans fil en importance au Canada de sa création en 2008 jusqu’à sa vente en 2016 à Shaw, qui l’a renommée Freedom Mobile.
L’homme d’affaires croit que Wind Mobile pourrait avoir du succès en tant qu’indépendant, mais cela nécessiterait des politiques et des mesures d’application qui limiteraient les pouvoirs des trois géants du secteur.
Le chef de la direction de Rogers, Joe Natale, a affirmé qu’il était convaincu qu’un accord avec Shaw serait approuvé au début de l’année prochaine, mais des groupes de consommateurs, des universitaires et des clients ont exprimé une vive opposition à la transaction depuis son annonce, le 15 mars.