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Légère augmentation du taux d’inoccupation des logements

La Presse Canadienne|Publié le 28 janvier 2021

En parallèle, les prix des loyers ont également augmenté, indique la SCHL.

Le taux d’inoccupation du marché locatif dans les grandes villes du pays a légèrement augmenté parallèlement aux prix des loyers à mesure que la pandémie de COVID-19 se propageait, a indiqué jeudi la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL).

L’agence fédérale du logement a précisé que le taux d’inoccupation national était passé de 2,0 % en 2019 à 3,2 % en 2020.

Les taux d’inoccupation des trois plus grandes régions métropolitaines du Canada, celles de Toronto, Montréal et Vancouver, ont augmenté à 3,4 %, 2,7 % et 2,6 % respectivement. Ces marchés étaient aux prises avec une plus grande offre et une moins grande demande.

Selon la SCHL, le taux d’inoccupation à Toronto a atteint un sommet de 14 ans, alimenté par les pertes d’emplois dans les secteurs des services et du tourisme d’accueil, qui ont tendance à embaucher de jeunes travailleurs et où les salaires sont généralement moins élevés – des caractéristiques typiques des ménages locataires.

Le loyer national moyen pour un logement de deux chambres dans les villes de plus de 10 000 habitants a augmenté de 3,6 % pour atteindre 1165 $.

Le rapport a également examiné les loyers en souffrance pour la première fois et a révélé que 32,5 % des propriétaires d’appartements avaient déclaré que leur taux de loyers en souffrance était resté similaire à celui de 2019, alors que 58,3 % ont indiqué qu’il était plus élevé et que près de 10 % ont affirmé qu’il était plus bas.