L’économie de la province a presque rattrapé son retard enregistré depuis le début de la pandémie, et toute la pression qu’elle a exercée sur le Québec inc.
Selon des données colligées par Desjardins, Études économiques, le PIB réel de février 2021 équivalait à 99,4 % de son niveau un an plus tôt.
Ce sont les secteurs des arts, spectacles et loisir, et des services d’hébergement et de la restauration qui souffrent le plus des conséquences de la COVID-19, étant respectivement à 51,9 % et à 55,7 % de leur PIB réel de février 2020.
L’économiste principale chez Desjardins Joëlle Noreau rappelle que ces deux secteurs sont ceux qui ont le plus souffert des consignes et restrictions imposées par Québec pour contenir la propagation du virus.
Toutes ne sont pas aussi moroses, comme le démontre le graphique ci-haut. L’agriculture, la foresterie, la pêche et la chasse sont en tête du palmarès, leur PIB réel étant à 112,9 % de celui de février 2020, car ce secteur profite de la hausse des prix des matières premières, suppose l’économiste.
«Le futur se présente comme une équation avec bien des inconnues, concède Joële Noreau. Ce que l’on sait, cependant, c’est qu’il y a suffisamment de carburant dans l’économie québécoise pour que la croissance soit encore forte dans les prochains trimestres.»