C’est dans le secteur des soins de santé et de l’assistance sociale que le nombre de postes vacants était le plus élevé. (Photo: La Presse Canadienne)
Le nombre de postes vacants continue de diminuer au Québec. Il était de 152 400 au quatrième trimestre de 2023.
Il s’agit d’une baisse de 56 400 par rapport au trimestre correspondant de l’année 2022, précise jeudi l’Institut de la statistique du Québec.
Bien que l’on entende souvent parler des industries de la restauration et du commerce de détail, c’est dans le secteur des soins de santé et de l’assistance sociale que le nombre de postes vacants était le plus élevé. Il était de 40 500 pour ce quatrième trimestre de 2023.
Suivent le secteur du commerce de détail, avec 16 100 postes vacants pour ce trimestre, les services d’hébergement et de restauration, avec 14 500 postes vacants, puis la fabrication, avec 14 000 postes vacants.
En fait, 56% des postes vacants se trouvaient dans ces quatre industries durant ce trimestre, note l’ISQ.
Ces postes vacants étaient surtout des postes à temps plein, soit 116 000 d’entre eux.
«Entre le quatrième trimestre de 2022 et le quatrième trimestre de 2023, le nombre de postes vacants depuis 30 à 90 jours a chuté de 26,9%, et le nombre de ceux qui sont vacants depuis au moins 90 jours a diminué de 39,0%», souligne l’Institut de la statistique du Québec.
La rémunération moyenne des postes vacants était de 26,25$ l’heure, alors qu’elle atteignait 32,86$ l’heure pour l’ensemble des emplois salariés, précise l’ISQ.
«L’accroissement de la rémunération horaire moyenne offerte pour les postes vacants a été particulièrement important» dans certains secteurs, soit dans les industries primaires et services publics, la fabrication, les services professionnels, scientifiques et techniques, de même que la construction, souligne l’ISQ.
Ce ne sont pas seulement des postes exigeant peu de scolarité qui restent vacants. Ainsi, 68 900 de ces postes requéraient un diplôme d’études secondaires ou moins comme formation, 54 300 requéraient une formation postsecondaire et 29 200 une formation universitaire.
Pour ce qui est des régions du Québec, le nombre de postes vacants a diminué dans 12 régions entre le quatrième trimestre de 2022 et le quatrième trimestre de 2023.
La baisse est particulièrement marquée à Montréal (-19 400), en Montérégie (-9700), dans la Capitale nationale (-8400), à Laval (-3900) et dans Chaudière-Appalaches (-3500), souligne l’Institut de la statistique du Québec.
Lia Lévesque, La Presse Canadienne