Le marché de l’habitation surévalué au printemps selon la SCHL
La Presse Canadienne|Publié le 21 septembre 2020Dans certaines villes l'écart se creusait entre le prix de vente des maisons et le prix attendu par les économistes.
Le marché canadien de l’habitation montrait des signes de surévaluation au printemps, en pleine pandémie de COVID-19, a indiqué lundi la Société canadienne d’hypothèques et de logement.
Dans des villes comme Victoria, Moncton et Halifax, l’écart se creusait entre le prix de vente des maisons et le prix attendu par les économistes en fonction de la croissance démographique, du revenu disponible, des taux hypothécaires et de l’emploi, a précisé la société d’État.
Ces données proviennent de l’évaluation du marché du logement de l’agence, qui attribue au marché du logement une note après avoir évalué l’impact que pourraient avoir la construction résidentielle et la hausse des prix sur la stabilité de l’économie.
Selon la SCHL, il y avait un « degré modéré de vulnérabilité » sur le marché de l’habitation à la fin de juin. Le marché avait reçu la même évaluation en février.
Le rapport préliminaire témoigne du ralentissement au plus fort des mesures de confinement de la COVID-19, mais ne tient pas compte ni des ventes d’habitations record en juillet et août ni de la fin du soutien du revenu gouvernemental et des reports de paiements hypothécaires.
Selon l’économiste en chef de la SCHL, Bob Dugan, même si le marché de l’habitation s’est montré stable cet été, l’agence s’attend toujours à une forte baisse des ventes de maisons et des nouvelles constructions à mesure que l’économie se remettra de la pandémie.