Moody’s et Standard and Poor’s affirment que le Cirque du Soleil a raté des échéances de paiements le 31 mars.
Ébranlé par la pandémie de COVID−19, le Cirque du Soleil, qui a annulé tous ses spectacles et mis à pied la quasi−totalité de ses employés, aurait raté l’échéance de paiements pour le remboursement de certaines marges de crédit, selon deux des principales agences de notation.
Aux yeux de Moody’s et Standard and Poor’s, cela correspond à un défaut de paiement, ont−elles signalé, dans des rapports publiés respectivement jeudi et vendredi.
L’échéance pour ces versements était le 31 mars, ont signalé les deux institutions new−yorkaises.
Standard and Poor’s a également décoté le Cirque du Soleil en faisant passer sa note de «CCC−» à «D» — ce qui correspond à un défaut de paiement.
L’entreprise serait en train d’explorer plusieurs options afin de garder la tête hors de l’eau. Elle s’est notamment inscrite au Registre des lobbyistes du Québec dans l’espoir d’obtenir un coup de pouce financier afin de traverser la crise.
La dette de la compagnie fondée par Guy Laliberté serait estimée à 900 millions $US.
L’actionnaire principal du Cirque est TPG Capital, avec une participation de 60%, contre 20% pour la firme chinoise Fosun Capital Group et 20% pour la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ).
En février, le bas de laine des Québécois avait racheté la participation de 10% de M. Laliberté.