Les négociations ont toujours cours entre les associations patronales et l’Alliance syndicale. (Photo: Ryan Remiorz pour La Presse Canadienne)
Alors que les constructeurs de maisons et condominiums sont déjà confrontés à des hausses de prix et des matériaux difficiles à obtenir, l’APCHQ craint qu’une grève s’ajoute au casse-tête à compter de vendredi.
Le 1er juillet approche et ce n’est pas le temps de déclencher une grève, alors que chaque jour compte, a lancé en entrevue lundi François Bernier, vice-président aux affaires publiques à l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ).
Les négociations ont toujours cours entre les associations patronales et l’Alliance syndicale, dont les cinq syndicats représentent les 190 000 travailleurs de l’industrie.
Mais la menace d’une grève à compter du 21 mai plane bel et bien.
L’enjeu n’est pas salarial. Il porte sur le recours aux applications mobiles à télécharger sur le téléphone intelligent personnel du travailleur. Ces applications, offertes par des tiers, permettent d’enregistrer les heures d’arrivée et de départ du chantier.
L’Alliance syndicale dit cependant craindre pour la vie privée des travailleurs, à cause de la géolocalisation et de l’accès aux données sur le téléphone personnel du travailleur.
M. Bernier accuse les syndicats de faire de la « désinformation » et assure que les craintes de l’Alliance syndicale sont « non fondées ».