Lancement du nouveau Consortium en technologies propres
La Presse Canadienne|Mis à jour le 11 juillet 2024Cycle Momentum, 2 Degrés et IVÉO se sont unis pour créer le Consortium en technologies propres qui a l’intention d’accompagner les nouvelles entreprises en technologies propres, de l’idéation jusqu'à la commercialisation. (Photo: La Presse Canadienne)
Le ministre de l’Environnement Benoit Charette a participé au lancement du nouveau Consortium en technologies propres lundi matin au Festival des Prix Solutions Climatiques à Montréal.
Cycle Momentum, 2 Degrés et IVÉO se sont unis pour créer le Consortium en technologies propres qui a l’intention d’accompagner les nouvelles entreprises, de l’idéation jusqu’à la commercialisation.
Le gouvernement, par l’entremise du ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, a octroyé un financement de 3 565 259 de dollars au projet.
Ce soutien s’ajoute à une aide de 22 millions de dollars accordée l’automne dernier par le ministère de l’Environnement à Cycle Momentum.
«On veut favoriser l’innovation. Il y a de belles idées qui se retrouvent au niveau universitaire, au niveau de la recherche fondamentale et il faut réussir à les transposer en projets concrets par la suite, il faut créer des startups, oui, mais aussi les amener jusqu’à la commercialisation de leur produit, de leur initiative», a indiqué le ministre de l’Environnement.
Mobilité, décarbonation, gestion de l’eau, etc.
Le consortium compte aider de jeunes pousses en offrant un «accompagnement spécialisé en technologies climatiques», en les mettant en relation avec des clients potentiels et en les aidant à avoir accès au capital.
Selon Benoit Balmana, directeur général d’IVÉO, le consortium est une «opportunité unique» d’arrimer le développement de nouvelles technologies et les besoins du milieu municipal et industriel.
«Que l’on parle de l’électromobilité, de l’efficacité énergétique, de la gestion durable de l’eau, de l’adaptation au changement climatique, tous ces enjeux nécessitent le développement de nouvelles technologies et ce qu’on peut faire avec le consortium, c’est de s’assurer que les entreprises comprennent bien les enjeux du marché pour développer les bonnes solutions qui répondront aux problématiques des municipalités ou encore des entreprises», a expliqué Benoit Balmana.
Développer et commercialiser les produits au Québec
Le Québec a de la difficulté à commercialiser les fruits de la recherche fondamentale. Un rapport récent de l’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC) affirmait qu’en 2020, seulement 40 % des innovations brevetées conçues par des chercheurs québécois l’ont été pour le compte d’une personne ou d’une organisation de la province.
Le directeur général d’IVÉO est d’avis que le Consortium en technologies propres favorisera justement l’émergence d’entreprises qui resteront dans la province.
«Il y a des partenaires financiers, des investisseurs qui sont capables d’accompagner financièrement les startups avec des capitaux québécois. Donc, on espère en effet garder les entreprises ici parce qu’on est capable de mobiliser aussi les acteurs financiers autour de notre consortium», a indiqué Benoit Balmana.
«C’est une compétition mondiale, on ne s’en cache pas. Mais étant donné qu’on finance les premiers pas (…) et qu’elles se développent au Québec, on peut penser qu’elles vont continuer leurs opérations au Québec, et c’est ce qu’on souhaite, naturellement», a pour sa part ajouté le ministre de l’Environnement Benoit Charette.
Le nouveau consortium se décrit comme le plus important réseau de soutien aux entreprises en croissance dédiées aux technologies propres.
Cycle Momentum, IVÉO et 2 Degrés soutiennent qu’elles bénéficient d’appuis stratégiques importants au niveau académique, institutionnel, industriel et municipal.
Stéphane Blais, La Presse Canadienne