La FTQ-Construction s’engage à laver plus blanc que blanc
La Presse Canadienne|Publié le 05 mai 2022La semaine dernière, le quotidien La Presse avait fait état d’une décision de la Commission des lésions professionnelles, datant d’il y a 10 ans, touchant une employée victime de harcèlement sexuel de la part de Rénald Grondin. (Photo: La Presse Canadienne)
La FTQ-Construction brise le silence face à l’affaire Rénald Grondin et s’engage désormais à laver «plus blanc que blanc» pour rétablir la confiance des gens dans l’organisation syndicale.
Dans une entrevue avec La Presse Canadienne, jeudi, le directeur général de la FTQ-Construction, Éric Boisjoly, a dit déployer tous les efforts afin que pareille situation «intolérable» ne se reproduise plus.
La semaine dernière, le quotidien La Presse avait fait état d’une décision de la Commission des lésions professionnelles, datant d’il y a 10 ans, touchant une employée victime de harcèlement sexuel de la part de Rénald Grondin. Celui-ci était alors à l’Association des manœuvres Inter-Provinciaux, puis il est devenu président de la FTQ-Construction.
M. Boisjoly a confirmé qu’il y aura une enquête indépendante, «par une firme externe pour faire la lumière et savoir pourquoi il s’est rendu à ce poste-là» malgré le contexte.
Il assure qu’il n’avait aucune idée de la plainte de harcèlement de l’employée. «On ne savait rien», martèle-t-il.
Aussi, au cours des derniers jours, les 17 directeurs des différents syndicats de la FTQ-Construction se sont réunis et se sont dotés d’un plan d’action qui prévoit une obligation de suivre une formation sur le harcèlement sexuel et psychologique pour les dirigeants et les représentants, actuels et futurs.