Même si le niveau d’activité demeure très élevé, les ventes de propriétés ont cessé leur ascension après le rattrapage du printemps 2020.
«Pourtant, la forte demande de la part des acheteurs se maintient. Le faible niveau d’inventaire de propriétés disponibles, près d’un creux historique autant pour les maisons unifamiliales, les copropriétés et les plex, contribue à freiner le nombre de ventes au Québec», note Hélène Bégin, économiste principale chez Desjardins, Études économiques.
Cette dernière soutient que les transactions effectuées par l’entremise des courtiers immobiliers et les ventes totales plafonnent depuis quelques mois.
«L’an dernier, le confinement du printemps a entraîné l’interdiction des visites sur place des propriétés du 23 mars au 10 mai et peu de transactions ont été conclues, sauf en mode virtuel. Les statistiques de janvier à avril 2021 sont, sans surprise, nettement supérieures à celles de la même période en 2020: un gain d’environ 40%!», note Mme Bégin.
Cette croissance s’atténuera graduellement à partir de l’été lorsque le niveau des ventes sera comparé avec les niveaux exceptionnels postconfinement du printemps 2020, croit l’économiste.