Groupe Marie Claire, entreprise du défunt Réal Lafrance, à la conquête de nouveaux marchés

Publié le 14/07/2022 à 17:00

Groupe Marie Claire, entreprise du défunt Réal Lafrance, à la conquête de nouveaux marchés

Publié le 14/07/2022 à 17:00

Par Camille Robillard

Réal Lafrance est décédé des suites de la maladie à corps de Lewy à l’âge de 79 ans. (Photo: courtoisie)

L’«entrepreneur visionnaire» et cofondateur du Groupe Marie Claire, Réal Lafrance, est décédé le 26 juin 2022 des suites de la maladie à corps de Lewy à l’âge de 79 ans. Alors qu’un grand nom de la mode québécoise s’éteint, son entreprise — qui en est maintenant une «de 2e génération» — part à la conquête de nouveaux marchés.

«Mon père, c’était un homme très humain, très proche de ses employés, souriant et très accessible, affirme à Les Affaires Stéphanie Lafrance, fille de Réal Lafrance et associée du Groupe Marie Claire, avec ses frères Sylvain et Martin. Il avait un don pour attirer les gens et se faire aimer et respecter tout de suite.» 

C’est en 1965 que Réal et Marie-Claire Lafrance, alors respectivement représentant pour une firme pétrolière et enseignante, ouvrent leur première boutique de vêtements pour femmes à Saint-Hyacinthe. 

Aujourd’hui, le Groupe Marie Claire — qui rassemble les bannières Marie Claire Boutiques, Grenier, Claire France, San Francisco et Dans un Jardin — est l’entreprise privée spécialisée dans la vente de vêtements pour femmes la plus grande au Canada. 

«C’était quelqu’un de très travaillant. Pour bâtir ce qu’il a bâti, il a dû faire beaucoup de sacrifices et travailler énormément», poursuit sa fille, ajoutant que l’entreprise était «un peu comme» le cinquième enfant de la famille.

«Exemple de dépassement de soi», «leader exceptionnel», «géant à dimension humaine» et «être unique»: ce sont quelques-uns des mots employés pour décrire Réal Lafrance, qui «laisse un profond vide à la suite de son départ».

 

Au Québec et plus loin encore

Aux premiers souffles du projet, les vêtements des bannières sont pensés et dessinés à Montréal. À l’heure actuelle, 10% des pièces sont entièrement fabriquées au Québec, et ce, sans compter la gamme complète de Dans un Jardin, créée et fabriquée à Boucherville.

«Nous sommes une entreprise québécoise et nous sommes vraiment fiers de ça. On mise beaucoup là-dessus», partage Stéphanie Lafrance.

Cependant, l’entreprise — qui compte plus de 1500 employés et près de 300 boutiques au Québec, en Ontario et au Nouveau-Brunswick — réserve quelques surprises dans les prochaines semaines.

«Nous avons un nouveau projet qui s’en vient au cours du mois d’août. Puisque nous avons déjà quatre bannières qui sont dans le créneau local, nous allons en profiter pour essayer d’aller voir ailleurs», confie la directrice de l’entreprise, en assurant que les autres enseignes ne seront pas délaissées pour autant.

Au contraire, les associés partagent une volonté de les dépoussiérer et de les moderniser, en rénovant les magasins, en rafraîchissant l’image de marque et en poursuivant leur transition numérique.

«Notre vision, c’est vraiment d’assurer la continuité de l’entreprise», affirme Stéphanie Lafrance.

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