François Legault: «On a quand même de bonnes nouvelles»

Publié le 13/01/2022 à 17:42

François Legault: «On a quand même de bonnes nouvelles»

Publié le 13/01/2022 à 17:42

Le premier ministre du Québec, François Legault (Photo: La Presse Canadienne)

La conférence de presse du premier ministre du Québec, François Legault, a débuté jeudi après-midi par ces mots: «J'ai de bonnes nouvelles à vous annoncer.»

«Tous les sacrifices que les Québécois ont faits ont porté fruit», a-t-il poursuivi.

D'ici là, la prochaine fin de semaine pourrait être la plus difficile dans le système hospitalier, a dit M. Legault.
Le premier ministre a remercié «cinq chefs syndicaux» comme les interlocuteurs du gouvernement pour des mesures additionnelles de 500 millions $ en santé. 
Le couvre-feu de 22h à 5h aura donc été en vigueur pendant environ deux semaines, ayant été décrété dans la hâte la veille du jour de l'An.
Le premier ministre a fait le point jeudi devant les journalistes en compagnie du ministre de la Santé, Christian Dubé, du ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, et du directeur national de santé publique par intérim, le Dr Luc Boileau.
Par ailleurs, ce dimanche, les commerces seront contraints de fermer leurs portes pour la dernière fois.
Aussi, sans donner de date, M. Legault a dit espérer la réouverture «dans les prochaines semaines» des restaurants, salles de spectacle et cinémas, entre autres lieux.
Concernant l'élargissement de l'utilisation du passeport vaccinal, le premier ministre a indiqué qu'il serait exigé dans les grandes surfaces de plus de 1500 mètres carrés, en excluant les marchés d'alimentation et les pharmacies.
En ce qui a trait à la «contribution santé» qui doit être imposée aux personnes non vaccinées, M. Legault a assuré aux partis d'opposition qu'il y aurait un débat à l'Assemblée nationale sur la question. M. Legault a soutenu que l'intention n'était aucunement «de faire mal aux personnes qui sont mal prises», comme les itinérants et les personnes avec des troubles mentaux. Le projet de loi sera déposé au début du mois de février.
Retour en classe lundi
Le retour en classe est prévu lundi dans tout le Québec et le ministre Roberge a promis la distribution de 3,6 millions de tests rapides à partir de la semaine prochaine aux parents par le biais des écoles, puis encore 3,6 millions en février.
Également, des masques N95 seront offerts au personnel des écoles et des classes spécialisées. Mais ce type de masque n'est «pas nécessaire dans les écoles ordinaires», a indiqué le Dr Luc Boileau en réponse aux différents syndicats d'enseignants qui réclament ce type de protection. Selon lui, il n’y a pas de motif de croire que les milieux scolaires seraient plus sécuritaires si les enseignants portaient des masques N95 comme c’est le cas en Ontario notamment.
«C'est très important que nos jeunes retrouvent leurs amis et leurs enseignants le plus vite possible», a indiqué le premier ministre avant d'ajouter que «la priorité au Québec, c'est l'éducation».
À ceux qui sont inquiets, a ajouté François Legault, «le nouveau variant a beaucoup moins d’impacts» que les variants précédents, «surtout chez les jeunes vaccinés».
Le premier ministre a mentionné qu'il avait posé beaucoup de questions au Dr Boileau concernant «la ventilation dans les écoles», et celui-ci l'a rassuré en disant «que c'est sécuritaire», et «c'est la même chose pour le protocole, quand un enfant à la COVID-19, c'est seulement cinq jours d'isolement, comme à la garderie», a précisé François Legault.
Un plan de contingence en éducation
Afin de se préparer à un fort taux d’absentéisme dans les écoles en raison du variant Omicron, Québec demande aux établissements scolaires de préparer un plan de continence, et de prévoir même que des parents viennent prêter main-forte dans les classes. 
Dans un document transmis aux centres de services scolaires, aux commissions scolaires et aux établissements d’enseignement privés, le ministère de l'Éducation prévient «qu’un très grand nombre de salariés, tous corps d’emploi confondus, devront s’isoler pour quelques jours dans les prochaines semaines». 
Le document indique que ces situations «pourraient potentiellement mener à des bris de services dans certains milieux ou compromettre le maintien des services de garde». 
Ainsi, pour éviter que des élèves soient contraints d'être isolés à la maison en raison d’un manque de personnel, il importe que les établissements d'enseignement «se dotent d’un plan de contingence» qui «entrerait en vigueur une fois que les mécanismes de  remplacement prévus aux conventions collectives seraient épuisés». 
Si une école ne peut pas remplacer du personnel en ayant recours aux suppléants habituels, le plan prévoit d'identifier des personnes-ressources dans l'établissement, comme «le personnel de soutien» ou alors en dehors de l'école, comme des «parents volontaires». 
Le document souligne que «les qualifications et aptitudes de ces différentes personnes doivent être analysées et prises en considération lorsque des responsabilités leur sont confiées, notamment pour la prise en charge d’un groupe». 
Le ministère demande également aux écoles d'analyser la faisabilité d'une organisation scolaire différente. Par exemple, en cas de besoin, le décloisonnement de certains groupes d’élèves devrait être considéré.  
«Un enseignant qui pourrait s’occuper de plus d’un groupe d’élèves, avec l’aide d’une autre ressource. Les élèves devraient idéalement demeurer dans deux locaux distincts afin d’éviter les contagions  potentielles. Les deux personnes (enseignant et autre ressource) se déplacent d’un local à l’autre», est-il suggéré dans le document qui précise que «cette organisation scolaire différente doit être déterminée dans le respect des conventions collectives en vigueur». 
Dans le but de procéder à un éventuel délestage, le ministère demande aux écoles d'identifier des services qui pourraient être suspendus pour permettre d'affecter ces ressources à l'enseignement. 
Les services des conseillers pédagogiques, d’orthopédagogie, d’orthophonie et de soutien pédagogique sont donnés en exemple dans les directives du ministère.

D'ici là, la prochaine fin de semaine pourrait être la plus difficile dans le système hospitalier, a dit François Legault.

Le nouveau directeur de santé publique par intérim, Luc Boileau, a estimé que «si on n'avait pas été vaccinés au Québec, on aurait eu 900 hospitalisations de plus par jour et 3000 morts de plus la semaine dernière avec le variant Omicron.»

Le premier ministre a remercié «cinq chefs syndicaux» comme les interlocuteurs du gouvernement pour des mesures additionnelles de 500 millions de dollars (M$) en santé. 

Le couvre-feu de 22h à 5h aura donc été en vigueur pendant environ deux semaines, ayant été décrété dans la hâte la veille du jour de l'An.

Le premier ministre a fait le point jeudi devant les journalistes en compagnie du ministre de la Santé, Christian Dubé, du ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, et du directeur national de santé publique par intérim, le Dr Luc Boileau.

Par ailleurs, ce dimanche, les commerces seront contraints de fermer leurs portes pour la dernière fois.

Aussi, sans donner de date, François Legault a dit espérer la réouverture «dans les prochaines semaines» des restaurants, salles de spectacle et cinémas, entre autres lieux.

Concernant l'élargissement de l'utilisation du passeport vaccinal, le premier ministre a indiqué qu'il serait exigé dans les grandes surfaces de plus de 1500 mètres carrés (comme Costco, Canadian Tire, et Walmart), en excluant les marchés d'alimentation et les pharmacies.

En ce qui a trait à la «contribution santé» qui doit être imposée aux personnes non vaccinées, François Legault a assuré aux partis d'opposition qu'il y aurait un débat à l'Assemblée nationale sur la question. François Legault a soutenu que l'intention n'était aucunement «de faire mal aux personnes qui sont mal prises», comme les itinérants et les personnes avec des troubles mentaux. Le projet de loi sera déposé au début du mois de février.

 

Retour en classe lundi

Le retour en classe est prévu lundi dans tout le Québec et le ministre Roberge a promis la distribution de 3,6 millions de tests rapides à partir de la semaine prochaine aux parents par le biais des écoles, puis encore 3,6 millions en février.

Également, des masques N95 seront offerts au personnel des écoles et des classes spécialisées. Mais ce type de masque n'est «pas nécessaire dans les écoles ordinaires», a indiqué le Dr Luc Boileau en réponse aux différents syndicats d'enseignants qui réclament ce type de protection. Selon lui, il n’y a pas de motif de croire que les milieux scolaires seraient plus sécuritaires si les enseignants portaient des masques N95 comme c’est le cas en Ontario notamment.

«C'est très important que nos jeunes retrouvent leurs amis et leurs enseignants le plus vite possible», a indiqué le premier ministre avant d'ajouter que «la priorité au Québec, c'est l'éducation».

À ceux qui sont inquiets, a ajouté François Legault, «le nouveau variant a beaucoup moins d’impacts» que les variants précédents, «surtout chez les jeunes vaccinés».

Le premier ministre a mentionné qu'il avait posé beaucoup de questions au Dr Boileau concernant «la ventilation dans les écoles», et celui-ci l'a rassuré en disant «que c'est sécuritaire», et «c'est la même chose pour le protocole, quand un enfant à la COVID-19, c'est seulement cinq jours d'isolement, comme à la garderie», a précisé François Legault.

 

Un plan de contingence en éducation

Afin de se préparer à un fort taux d’absentéisme dans les écoles en raison du variant Omicron, Québec demande aux établissements scolaires de préparer un plan de continence, et de prévoir même que des parents viennent prêter main-forte dans les classes.

Dans un document transmis aux centres de services scolaires, aux commissions scolaires et aux établissements d’enseignement privés, le ministère de l'Éducation prévient «qu’un très grand nombre de salariés, tous corps d’emploi confondus, devront s’isoler pour quelques jours dans les prochaines semaines». 

Le document indique que ces situations «pourraient potentiellement mener à des bris de services dans certains milieux ou compromettre le maintien des services de garde».

Ainsi, pour éviter que des élèves soient contraints d'être isolés à la maison en raison d’un manque de personnel, il importe que les établissements d'enseignement «se dotent d’un plan de contingence» qui «entrerait en vigueur une fois que les mécanismes de  remplacement prévus aux conventions collectives seraient épuisés». 

Si une école ne peut pas remplacer du personnel en ayant recours aux suppléants habituels, le plan prévoit d'identifier des personnes-ressources dans l'établissement, comme «le personnel de soutien» ou alors en dehors de l'école, comme des «parents volontaires». 

Le document souligne que «les qualifications et aptitudes de ces différentes personnes doivent être analysées et prises en considération lorsque des responsabilités leur sont confiées, notamment pour la prise en charge d’un groupe». 

Le ministère demande également aux écoles d'analyser la faisabilité d'une organisation scolaire différente. Par exemple, en cas de besoin, le décloisonnement de certains groupes d’élèves devrait être considéré.

«Un enseignant qui pourrait s’occuper de plus d’un groupe d’élèves, avec l’aide d’une autre ressource. Les élèves devraient idéalement demeurer dans deux locaux distincts afin d’éviter les contagions  potentielles. Les deux personnes (enseignant et autre ressource) se déplacent d’un local à l’autre», est-il suggéré dans le document qui précise que «cette organisation scolaire différente doit être déterminée dans le respect des conventions collectives en vigueur».

Dans le but de procéder à un éventuel délestage, le ministère demande aux écoles d'identifier des services qui pourraient être suspendus pour permettre d'affecter ces ressources à l'enseignement. 

Les services des conseillers pédagogiques, d’orthopédagogie, d’orthophonie et de soutien pédagogique sont donnés en exemple dans les directives du ministère.

 

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