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François Legault ferme la porte à une réforme du mode de scrutin

La Presse Canadienne|Publié le 04 octobre 2022

François Legault ferme la porte à une réforme du mode de scrutin

François Legault s’est félicité d’avoir fait des gains en termes de sièges, dans les régions de l’Outaouais, de Laval, de l’Abitibi-Témiscamingue, de la Gaspésie, au Saguenay–Lac-Saint-Jean et sur la Côte-Nord. (Photo: La Presse Canadienne)

François Legault s’engage à collaborer avec les chefs des autres partis et entend se pencher sur une possible réforme parlementaire, mais rejette fermement toute réforme du mode de scrutin.

Dans sa première sortie au lendemain de son éclatante victoire, le premier ministre désigné laisse déjà poindre une intention de reconnaître Québec solidaire et le Parti québécois comme groupes parlementaires. Cette reconnaissance requiert, selon les règles, la présence de 12 députés élus ou 20% des votes, ce que n’ont obtenu ni l’une ni l’autre des deux formations politiques.

Cependant, il n’a montré aucune ouverture quant à la possibilité de permettre au chef conservateur, Éric Duhaime, de tenir des points de presse à l’Assemblée nationale puisque son parti n’a aucun élu dans l’enceinte parlementaire.

Par contre, il s’est dit prêt à collaborer avec lui pour discuter d’une plus grande efficacité de l’État, comme il s’est dit prêt à en faire autant avec la libérale Dominique Anglade pour les questions économiques, avec le solidaire Gabriel Nadeau-Dubois en matière d’environnement et le péquiste Paul St-Pierre Plamondon sur la question de la protection du français.

Cette question de la protection du français est d’ailleurs revenue à plusieurs reprises dans ses propos. Bien qu’il ait répété qu’il voulait être le premier ministre de tous les Québécois de toutes les régions et de toutes les origines, il a aussi invité tant les communautés culturelles que la communauté anglophone à travailler avec lui pour trouver des façons de protéger le français.

François Legault s’est félicité d’avoir fait des gains en termes de sièges, dans les régions de l’Outaouais, de Laval, de l’Abitibi-Témiscamingue, de la Gaspésie, au Saguenay–Lac-Saint-Jean et sur la Côte-Nord, soulignant que son parti est maintenant bien présent dans les 17 régions de la province.

Son programme à court terme consistera à former son conseil des ministres, à écrire son discours inaugural et à préparer la prochaine session. Ses premières missions seront de procéder à la remise des chèques promis pour lutter contre l’inflation et d’adopter une loi pour plafonner l’ensemble des tarifs gouvernementaux.

Plus largement, il place au sommet de sa liste de priorités l’éducation, l’énergie verte, la santé et, bien sûr, la protection du français.