Formation à distance: la TÉLUQ veut s'entendre avec les autres universités


Édition du 04 Octobre 2014

Formation à distance: la TÉLUQ veut s'entendre avec les autres universités


Édition du 04 Octobre 2014

Quand elle est arrivée en poste en juin 2013, la rectrice Ginette Legault s’est donné pour mission de refaire l’image de la TÉLUQ. Le nom TÉLUQ changera d’ailleurs bientôt. « On avait besoin d’un lifting », confie-t-elle. [Photo: Jérôme Lavallée]

La rectrice de la TÉLUQ voudrait que les universités québécoises deviennent partenaires pour développer à l'étranger le marché à fort potentiel de la formation à distance en français, professionnelle et universitaire.

N'ayant jamais exploité de colonies, le Québec jouirait d'un avantage en Afrique. Et il y a autant de francophones et de francophiles aux États-Unis qu'au Québec. Notre culture nord-américaine représente également un atout. En outre, la firme de recherche en marketing Nielsen affirme que le français est la deuxième langue la plus enseignée dans le monde.

«Mais ce ne sera pas facile, parce que les universités sont en forte concurrence», explique Ginette Legault, ancienne doyenne de l'école de gestion ESG UQAM.

La TÉLUQ a été créée il y a 42 ans avec la mission d'offrir de la formation à distance. Jusqu'en 2005, elle a été une constituante de l'Université du Québec. Cette année-là, elle a été rattachée à l'UQAM. Mais, comme dit Mme Legault, «le mariage n'a jamais été consommé. L'UQAM était trop absorbée par la gestion de la crise de l'îlot Voyageur». En 2012, la TÉLUQ a donc obtenu son indépendance de l'UQAM, mais est demeurée dans le giron de l'Université du Québec.

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