Cette filiale de GE est spécialisée dans les appareils médicaux de diagnostic, dépistage et traitement, mais aussi dans la gestion informatique en milieu hospitalier. (Photo: 123RF)
New York — La filiale du conglomérat américain GE dédiée au secteur de la santé a fait mercredi son entrée à la Bourse de New York, marquant la première étape de la scission de l’ancien géant industriel en trois sociétés distinctes.
GE HealthCare Technologies est désormais cotée au Nasdaq, sous le symbole GEHC, tandis que GE reste enregistrée au New York Stock Exchange (NYSE), l’autre grande place boursière de New York.
Le titre GEHC gagnait 4,91% à 58,75 dollars. Sa valorisation atteignait environ 21 milliards de dollars US (G$ US). Elle avait été estimée à 31 G$ US avant cotation, selon le Wall Street Journal.
Les détenteurs de titres du groupe centenaire ont reçu une action GE HeatlhCare pour trois actions GE. Celui qui se faisait appeler auparavant General Electric conservera 19,9% du capital de son ancienne filiale.
Cette filiale de GE est spécialisée dans les appareils médicaux de diagnostic, dépistage et traitement, mais aussi dans la gestion informatique en milieu hospitalier.
Son chiffre d’affaires annuel est estimé à environ 18 G$ US.
La scission de GE HealthCare est la première étape d’un processus annoncé en novembre 2021 et qui prévoit de créer trois sociétés cotées distinctes à partir du conglomérat existant.
GE compte lancer, début 2024, GE Vernova, qui regroupe les actifs dans le secteur de l’énergie, avec un accent mis sur les énergies renouvelables, ainsi que GE Aerospace, consacré à la motorisation dans l’aviation.
«La scission réussie de GE HealthCare marque un moment décisif dans notre transformation en trois compagnies indépendantes axées sur des secteurs en croissance», a commenté le PDG de GE, Lawrence Culp, cité dans un communiqué publié mercredi.
La finalisation du projet marquera la fin d’un grand nom de l’industrie américaine, créé il y a plus de 130 ans.
En restructuration depuis plusieurs années, GE s’est délesté de nombre d’actifs et s’est notamment désengagé de l’industrie des transports.
Entre 2015 et 2021, il a vu ses effectifs divisés par deux, de 333 000 personnes à 168 000 fin 2021.
