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Des cinéastes demandent au TIFF de rompre ses liens avec la RBC

La Presse Canadienne|Publié le 12 septembre 2023

Des cinéastes demandent au TIFF de rompre ses liens avec la RBC

Les organisateurs de la campagne intitulée RBC Off Screen affirment que les antécédents de l’institution financière en matière d’investissement dans les combustibles fossiles vont à l’encontre des valeurs socialement progressistes que le festival du film prétend défendre. (Photo: La Presse Canadienne)

Toronto — Un groupe de cinéastes canadiens s’est associé à des vedettes hollywoodiennes pour demander au Festival international du film de Toronto (TIFF) de mettre fin à sa commandite avec la Banque Royale du Canada (RY, 121,22$) en raison du financement que cette dernière accorde à l’industrie pétrolière et gazière.

Les organisateurs de la campagne intitulée RBC Off Screen affirment que les antécédents de l’institution financière en matière d’investissement dans les combustibles fossiles vont à l’encontre des valeurs socialement progressistes que le festival du film prétend défendre.

Parmi les signataires de la lettre ouverte du groupe au TIFF faisant part de ses préoccupations figurent les vedettes du grand écran Mark Ruffalo, Rachel McAdams et Joaquin Phoenix, aux côtés de cinéastes et producteurs dont Avi Lewis, Elza Kephart et Jose Luis Gutierrez.

Mme Kephart et M. Gutierrez ont lancé la campagne et, selon eux, ils bénéficient du soutien de plus de 200 travailleurs de l’industrie. La déclaration du groupe soutient que la Banque Royale est l’un des plus grands financiers de projets pétroliers et gaziers au monde et finance des projets qui ont eu un impact négatif sur les terres autochtones et les groupes de personnes autochtones, noires et de couleur.

La vice-présidente des relations publiques du TIFF, Judy Lung, a affirmé dans un communiqué que le festival était sensible aux préoccupations soulevées en matière de durabilité et qu’il en parlait à la Banque Royale.

La porte-parole de la banque, Stephanie Bannan, a indiqué dans un communiqué que davantage d’actions étaient nécessaires pour lutter contre le changement climatique et que la société se réjouissait de l’occasion de discuter de ces problèmes avec les groupes autochtones et la communauté cinématographique.