COVID-19: les travailleurs essentiels sont peu rémunérés
La Presse Canadienne|Publié le 25 mars 2020Cette crise nous fait aussi découvrir l’importance des services publics, a souligné en entrevue le président de la FTQ.
La crise du coronavirus nous aura fait découvrir que notre bien-être dépend en partie de travailleurs souvent peu rémunérés et maintenant qualifiés d’essentiels.
Il y a quelques mois, des préposés aux bénéficiaires dans les résidences privées pour aînés faisaient la grève pour obtenir 15 $ l’heure, eux qui touchent 13 $ à 14 $ l’heure.
Et les travailleurs dans les épiceries touchent un salaire d’entrée à peine plus élevé que le salaire minimum. Maintenant vus comme essentiels, ils viennent d’obtenir une prime temporaire de 2 $ à cause de la crise du coronavirus.
Cette crise nous fait aussi découvrir l’importance des services publics, a souligné en entrevue Daniel Boyer, président de la FTQ: les fonctionnaires de l’assurance-emploi et qui dispensent d’autres services gouvernementaux, les chauffeurs d’autobus et opérateurs de métro, les employés de soutien dans les hôpitaux.
Dans le privé, on découvre aussi l’importance des camionneurs, des livreurs de colis, des employés d’entretien, des travailleurs dans les usines d’emballage et de boîtes de carton — qui sont tous représentés par la FTQ et ses syndicats affiliés.