Blocages aux frontières: les mesures d’urgence n’ont pas servi
La Presse Canadienne|Publié le 11 mai 2022La commissaire de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), Brenda Lucki, a fait partie d’une comparution virtuelle devant un comité de la Chambre des communes étudiant comment les pouvoirs ont été utilisés. (Photo: La Presse Canadienne)
Ottawa — La commissaire de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), Brenda Lucki, a déclaré que les pouvoirs accordés à la police par l’invocation par le gouvernement de la Loi sur les mesures d’urgence n’ont pas été utilisés pour éliminer les blocages aux passages frontaliers canadiens.
Les commentaires de Mme Lucki ont fait partie d’une comparution virtuelle devant un comité de la Chambre des communes étudiant comment les pouvoirs ont été utilisés après que le gouvernement a invoqué ces pouvoirs pour la première fois.
Le premier ministre Justin Trudeau avait annoncé que le gouvernement prévoyait d’invoquer la Loi sur les mesures d’urgence le 14 février en réponse aux blocages aux passages frontaliers et dans les rues d’Ottawa.
Les blocages ont été organisés par le «Convoi de la liberté» pour protester contre les restrictions liées à la COVID-19, le passeport vaccinal et le gouvernement Trudeau.
À l’époque, M. Trudeau avait souligné l’impact économique sur le commerce du Canada à la frontière comme l’une des justifications pour invoquer la loi.
Mme Lucki a dit que la GRC a levé les blocages à la frontière sans les pouvoirs offerts par la loi, même si la Loi sur les mesures d’urgence a peut-être motivé certains manifestants à partir.