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BlackBerry demande à un tribunal de rejeter certaines allégations

La Presse Canadienne|Mis à jour le 11 juillet 2024

BlackBerry demande à un tribunal de rejeter certaines allégations

BlackBerry et M. Giamatteo affirment que la plaignante a perdu son emploi chez BlackBerry non pas parce qu’elle a dénoncé du harcèlement, mais parce qu’elle faisait partie d’un programme de 200 mises à pied au sein de l’entreprise. (Photo: La Presse Canadienne)

Waterloo — BlackBerry (BB) et son chef de la direction John Giamatteo ont demandé à un tribunal américain de rejeter certaines allégations d’une ancienne employée qui affirme que M. Giamatteo l’a harcelée sexuellement et a ensuite exercé des représailles contre elle après qu’elle eut signalé ce comportement.

Dans un dossier déposé auprès d’un tribunal du nord de la Californie, la société de cybersécurité de Waterloo, en Ontario, et M. Giamatteo affirment que les allégations de la plaignante, dont l’identité n’a pas été révélée, n’ont aucun fondement et sont remplies de «mensonges et de mauvaises interprétations».

«Les allégations formulées par la plaignante sont bien loin d’une conduite équivalant à du harcèlement sexuel ou à de la discrimination», a déclaré mercredi la porte-parole de BlackBerry, Camilla Scassellati Sforzolini, dans un courriel.

L’entreprise et M. Giamatteo veulent que le tribunal rejette les allégations de la plaignante suggérant qu’elle a été confrontée à un environnement de travail hostile, à une rémunération discriminatoire et à des salaires impayés. Ils souhaitent également que les allégations de négligence en matière d’embauche et d’incapacité à prévenir le harcèlement et la discrimination soient abandonnées.

La plaignante, qui est une femme de couleur, avait précédemment déclaré à La Presse Canadienne que M. Giamatteo avait «tenté de se rapprocher d’elle» et de la «courtiser», avant que l’entreprise ne la laisse partir après qu’elle eut dénoncé cette conduite.

Dans les documents déposés devant le tribunal, l’entreprise et M. Giamatteo affirment que la plaignante a perdu son emploi chez BlackBerry non pas parce qu’elle a dénoncé du harcèlement, mais parce qu’elle faisait partie d’un programme de 200 mises à pied au sein de l’entreprise.

Ils allèguent qu’elle n’était pas apte à occuper un nouveau rôle parce qu’elle avait adopté une «conduite antagoniste et humiliante envers ses collègues».

Un avocat de la plaignante a souligné que le dossier de BlackBerry présente deux raisons contradictoires quant à la fin du lien d’emploi de celle-ci: le rendement et des mises à pied.

 

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