Et ce malgré les récents développements tels que l'approbation de l'expansion de l'oléoduc Trans Mountain.
Le secteur canadien des services aux champs de pétrole devrait continuer à connaître des difficultés en ce début de la saison estivale de forage, malgré les récents développements tels que l’approbation de l’expansion de l’oléoduc Trans Mountain et l’élection d’un gouvernement conservateur en Alberta.
Dans un rapport qui prévoit des résultats financiers stables pour le deuxième trimestre du secteur, les analystes de RBC Dominion valeurs mobilières affirment avoir réduit leur prévision d’activités d’appareils de forage et décompte de puits pour 2019 d’entre six et huit pour cent.
Selon eux, cette réduction reflète un début lent de troisième trimestre en raison des pluies dans l’Ouest canadien, ainsi qu’une réduction des dépenses des producteurs en raison de la baisse des prix des produits de base et des réductions de production imposées par le gouvernement en Alberta.
De son côté, l’association canadienne des entrepreneurs en forage de puits de pétrole a indiqué que 146 appareils de forage étaient utilisés ou en déplacement au Canada, jeudi, sur un parc disponible de 547 appareils.
Selon le vice-président des communications, John Bayko, la moyenne en juillet 2018 était de 264 appareils. En s’appuyant sur un dénombrement d’environ 135 emplois par appareil, ce qui signifie qu’il y a près de 16 000 personnes de moins dans l’industrie cette année.
De nombreux travailleurs des champs de pétrole ont quitté la profession, a ajouté M. Bayko, mais certains travaillaient aux États-Unis, où au moins 29 appareils de forage canadiens ont été déplacés depuis 2017.
« Nous avons assisté à une perte considérable de travailleurs qualifiés (…) que ce soit aux mains des États-Unis par l’entremise du déplacement de certains équipements de haut calibre, ou simplement avec des travailleurs qui vont vers d’autres industries et ne reviennent pas sur le marché (pétrolier) », a-t-il indiqué.