Les importations américaines de brut sont passées lors de la semaine achevée le 8 février de 7,15 mbj à 6,21mbj.
Les importations de pétrole brut aux États-Unis ont chuté la semaine dernière en raison notamment d’un plongeon des cargaisons en provenance du Venezuela, cible de sanctions américaines depuis fin janvier, selon l’Agence américaine d’information sur l’Énergie (EIA).
Selon les chiffres d’un rapport publié mercredi, les importations américaines de brut sont passées lors de la semaine achevée le 8 février de 7,15 millions de barils par jour (mbj) à 6,21 mbj.
Ce repli est en partie lié au recul des importations en provenance du Venezuela, divisées par cinq en deux semaines : elles se sont élevées à 117 000 barils par jour la semaine dernière, contre 587 000 lors de la semaine se terminant le 25 janvier.
Le Trésor américain a depuis, le 28 janvier, annoncé la mise en œuvre de sanctions à l’encontre de la compagnie pétrolière nationale vénézuélienne PDVSA, lui interdisant de faire du commerce avec des entités américaines.
Les stocks de pétrole brut aux États-Unis ont pour leur part progressé un peu plus que prévu la semaine dernière : lors de la semaine achevée le 8 février, les réserves commerciales de brut ont augmenté de 3,6 millions de barils pour s’établir à 450,8 millions, là où les analystes interrogés par l’agence Bloomberg anticipaient une hausse de 2,4 millions de barils.
Les stocks d’essence, à des niveaux proches de leurs plus hauts depuis que ces statistiques sont compilées (1991), ont progressé de 400 000 barils, là où les analystes anticipaient une hausse de 1,4 million.
Les réserves de produits distillés (fioul de chauffage et gazole) ont quant à elles progressé de 1,2 million de barils, contre une baisse de 1,5 million anticipée par les analystes.
Les exportations américaines se sont pour leur part un peu tassées, passant de 2,87 mbj à 2,36 mbj.
Également scrutés puisqu’ils servent de référence à la cotation du pétrole à New York, les stocks de brut WTI du terminal de Cushing (Oklahoma, sud) ont, eux, reculé de 1 million de barils, pour s’établir à 41,6 millions de barils.
La production est quant à elle restée à un niveau record, les États-Unis ayant extrait en moyenne 11,9 mbj.
Les raffineries ont vu leur cadence nettement reculer, en fonctionnant en moyenne à 85,9 % de leurs capacités, contre 90,7 % la semaine précédente.
Le prix du baril de pétrole américain, qui s’affichait en nette hausse avant la publication du rapport de l’EIA, restait sur la même tendance après la publication de ces chiffres et gagnait 1,03 dollar à 54,13 dollars vers 11H00 sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).