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Le pétrole monte toujours, le Brent frôle 95$US le baril

AFP|Publié le 15 septembre 2023

Le pétrole monte toujours, le Brent frôle 95$US le baril

En Chine, la production industrielle et les ventes de détail sont ressorties, en août, bien au-dessus des attentes des économistes. (Photo: 123RF)

New York — Les cours du pétrole ont encore enregistré une séance de gains, vendredi, toujours orientés par l’insuffisance de l’offre, alors que des indicateurs ont donné de bonnes nouvelles de la demande en Chine et États-Unis.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre s’est porté à 93,93 $US, en hausse de 0,24%. Plus tôt, il a frôlé le seuil symbolique de 95 $US, à 94,63 $US.
Quant au prix du West Texas Intermediate (WTI) américain, avec échéance en octobre, il a gagné 0,67%, à 90,77 $US.
Depuis fin août, le WTI a connu 13 séances positives sur 16 journées de cotation, et son cours a jailli de 15%.
Pour Edward Moya, d’Oanda, l’or noir a continué à grimper vendredi grâce à des indicateurs américain et chinois.
En Chine, la production industrielle et les ventes de détail sont ressorties, en août, bien au-dessus des attentes des économistes.
Après être descendues, en juillet, au plus bas depuis la fin de la politique zéro Covid les ventes de détail ont ainsi rebondi, témoignant d’un redémarrage de la consommation.
Aux États-Unis, la banque centrale américaine (Fed) a indiqué que la production industrielle avait augmenté de 0,4% en août sur un mois, soit davantage que le 0,1% anticipé par les économistes.
Par ailleurs, l’activité manufacturière dans la région de New York s’est nettement redressée en septembre, à 1,9 point contre -19 points en août, alors que les économistes prévoyaient une nouvelle contraction (-10 points).
« Le seuil symbolique des 100 $US est de nouveau envisagé » pour le Brent, a commenté Sophie Lund-Yates, d’Hargreaves Lansdown, sous l’effet des récentes prévisions de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), qui table sur un déficit de l’offre par rapport à la demande à 3,3 millions de barils par jour.
« Nous restons sceptiques » quant à ce scénario, « car les inquiétudes sur la demande et la conjoncture économique vont empêcher les prix d’aller trop haut », ont fait valoir, dans une note, les analystes de Commerzbank.
« On ne peut pas aller beaucoup plus loin », abonde Mark Waggoner, d’Excel Futures. « La demande va ralentir aux Etats-Unis car les raffineries vont entamer leurs opérations de maintenance », traditionnelles à cette époque après la saison d’été.
« Le marché du pétrole va rester tendu encore un moment, mais il nous faudra sans doute un nouveau catalyseur pour qu’on voit un Brent à trois chiffres », a estimé Edward Moya.

New York — Les cours du pétrole ont encore enregistré une séance de gains, vendredi, toujours orientés par l’insuffisance de l’offre, alors que des indicateurs ont donné de bonnes nouvelles de la demande en Chine et États-Unis.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre s’est porté à 93,93 $US, en hausse de 0,24%. Plus tôt, il a frôlé le seuil symbolique de 95 $US, à 94,63 $US.

Quant au prix du West Texas Intermediate (WTI) américain, avec échéance en octobre, il a gagné 0,67%, à 90,77 $US.

Depuis fin août, le WTI a connu 13 séances positives sur 16 journées de cotation, et son cours a jailli de 15%.

Pour Edward Moya, d’Oanda, l’or noir a continué à grimper vendredi grâce à des indicateurs américain et chinois.

 

Au-dessus des attentes

En Chine, la production industrielle et les ventes de détail sont ressorties, en août, bien au-dessus des attentes des économistes.

Après être descendues, en juillet, au plus bas depuis la fin de la politique zéro Covid les ventes de détail ont ainsi rebondi, témoignant d’un redémarrage de la consommation.

Aux États-Unis, la banque centrale américaine (Fed) a indiqué que la production industrielle avait augmenté de 0,4% en août sur un mois, soit davantage que le 0,1% anticipé par les économistes.

Par ailleurs, l’activité manufacturière dans la région de New York s’est nettement redressée en septembre, à 1,9 point contre -19 points en août, alors que les économistes prévoyaient une nouvelle contraction (-10 points).

« Le seuil symbolique des 100 $US est de nouveau envisagé » pour le Brent, a commenté Sophie Lund-Yates, d’Hargreaves Lansdown, sous l’effet des récentes prévisions de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), qui table sur un déficit de l’offre par rapport à la demande à 3,3 millions de barils par jour.

« Nous restons sceptiques » quant à ce scénario, « car les inquiétudes sur la demande et la conjoncture économique vont empêcher les prix d’aller trop haut », ont fait valoir, dans une note, les analystes de Commerzbank.

« On ne peut pas aller beaucoup plus loin », abonde Mark Waggoner, d’Excel Futures. « La demande va ralentir aux Etats-Unis car les raffineries vont entamer leurs opérations de maintenance », traditionnelles à cette époque après la saison d’été.

« Le marché du pétrole va rester tendu encore un moment, mais il nous faudra sans doute un nouveau catalyseur pour qu’on voit un Brent à trois chiffres », a estimé Edward Moya.