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Le pétrole monte, poussé par le resserrement de l’offre mondiale

AFP|Publié le 12 septembre 2023

Le pétrole monte, poussé par le resserrement de l’offre mondiale

Le resserrement anticipé de l’offre mondiale compense pour l’instant largement les inquiétudes quant à la demande. (Photo: 123RF)

 

Londres — Les cours du pétrole grimpaient mardi, touchant leur plus haut depuis novembre après la publication du rapport mensuel de l’OPEP montrant un déficit de l’offre plus important qu’anticipé.
Vers 16 h GMT (18 h à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en novembre, prenait 1,71% à 92,19 dollars, après avoir culminé à 92,39 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en octobre, gagnait 2,05% à 89,08 dollars, après avoir touché 89,29 dollars.
Les deux références mondiales du brut ont grimpé jusqu’à de nouveaux sommets depuis novembre après que « le rapport mensuel de l’OPEP (l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, NDLR) a montré que le marché du pétrole sera beaucoup plus tendu qu’on ne le pensait initialement », explique Edward Moya, analyste chez Oanda.
« L’OPEP prévoit désormais un déficit de 3,3 millions de barils par jour au cours des trois prochains mois, soit un million de barils par jour de plus que ce que prévoyaient certains négociants en énergie », poursuit-il.
Le resserrement anticipé de l’offre mondiale compense pour l’instant largement les inquiétudes quant à la demande.
La semaine dernière, les deux poids lourds de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés (OPEP+) ont en effet annoncé la prolongation de leurs coupes de production et d’exportations de brut jusqu’à la fin de l’année.
Au total, ces réductions volontaires de l’offre atteignent 1,3 million de barils par jour.
Pour John Evans, analyste de PVM Energy, « le succès de la stratégie de l’Arabie saoudite et de la Russie consistant à “maintenir le brut sous pression” s’explique en grande partie par le fait que certains pays ne parviennent pas à exploiter leur potentiel de production pétrolière ».
Certains pays membres de l’OPEP+ comme le Nigeria peinent régulièrement à atteindre leur quota de production fixé par l’alliance.
Par ailleurs, « le marché du pétrole pourrait encore se resserrer si les données commencent à s’améliorer pour l’Europe ou la Chine », avance M. Moya.
La Chine est en effet le premier importateur de pétrole au monde, sa santé économique est ainsi scrutée par les investisseurs pétroliers.

 

Londres — Les cours du pétrole grimpaient mardi, touchant leur plus haut depuis novembre après la publication du rapport mensuel de l’OPEP montrant un déficit de l’offre plus important qu’anticipé.

Vers 16 h GMT, le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en novembre, prenait 1,71% à 92,19 dollars américains ($US), après avoir culminé à 92,39$US.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en octobre, gagnait 2,05% à 89,08$US, après avoir touché 89,29$US.

Les deux références mondiales du brut ont grimpé jusqu’à de nouveaux sommets depuis novembre après que « le rapport mensuel de l’OPEP (l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, NDLR) a montré que le marché du pétrole sera beaucoup plus tendu qu’on ne le pensait initialement », explique Edward Moya, analyste chez Oanda.

« L’OPEP prévoit désormais un déficit de 3,3 millions de barils par jour au cours des trois prochains mois, soit un million de barils par jour de plus que ce que prévoyaient certains négociants en énergie », poursuit-il.

Le resserrement anticipé de l’offre mondiale compense pour l’instant largement les inquiétudes quant à la demande.

La semaine dernière, les deux poids lourds de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés (OPEP+) ont en effet annoncé la prolongation de leurs coupes de production et d’exportations de brut jusqu’à la fin de l’année.

Au total, ces réductions volontaires de l’offre atteignent 1,3 million de barils par jour.

Pour John Evans, analyste de PVM Energy, « le succès de la stratégie de l’Arabie saoudite et de la Russie consistant à “maintenir le brut sous pression” s’explique en grande partie par le fait que certains pays ne parviennent pas à exploiter leur potentiel de production pétrolière ».

Certains pays membres de l’OPEP+ comme le Nigeria peinent régulièrement à atteindre leur quota de production fixé par l’alliance.

Par ailleurs, « le marché du pétrole pourrait encore se resserrer si les données commencent à s’améliorer pour l’Europe ou la Chine », avance M. Moya.

La Chine est en effet le premier importateur de pétrole au monde, sa santé économique est ainsi scrutée par les investisseurs pétroliers.