Stokes entame une restructuration et vise la fermeture de certains magasins
La Presse Canadienne|Publié le 15 novembre 2024Le détaillant Stokes annonce vouloir restructurer ses activités. Une enseigne de la bannière Stokes est vue sur la devanture d'un magasin à Montréal, le mardi 18 juin 2019. (Photo: AdobeStoke / Paul Chiasson)
Le détaillant d’articles de table et de cuisine Stokes annonce le début d’une deuxième restructuration de ses activités en presque cinq ans. Pendant ce processus, il vise la fermeture de ses boutiques «les moins rentables» au Québec et en Ontario.
L’entreprise québécoise a indiqué vendredi qu’elle entame un repositionnement de ses opérations afin de renouer avec la rentabilité et la croissance, en obtenant la protection du tribunal en vertu de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies.
«Cette décision difficile, mais nécessaire, a été prise pour faciliter la mise en œuvre de la stratégie de la société qui garantira sa viabilité à long terme dans l’intérêt de ses employés, clients et fournisseurs», a déclaré Stokes dans un communiqué.
Pendant les procédures dans le cadre de la loi, le détaillant souhaite demander «au tribunal l’autorisation de fermer ses magasins les moins rentables tout en conservant ses points de vente rentables au Québec et en Ontario».
En parallèle à la réduction de son empreinte commerciale, la compagnie veut se concentrer sur la transformation numérique et sa plateforme de commerce électronique. La société entend également conserver ses activités à son siège social de Montréal, mais a pour objectif de les rationaliser.
Stokes souhaite continuer à employer environ 500 personnes à la suite de cette restructuration. «Alors qu’un plan de restructuration complet est en cours d’élaboration, Stokes continuera à offrir la même expérience client et le même service exceptionnels, sans interruption de ses activités commerciales», assure l’entreprise.
La société affirme qu’elle s’adapte, comme d’autres détaillants, «aux changements fondamentaux du secteur et à la détérioration de l’environnement macroéconomique».
Ce n’est pas la première fois que le détaillant indépendant, fondé en 1935, annonce une restructuration. En février 2020, Stokes avait indiqué entamer un processus de repositionnement, en déposant un avis d’intention de faire une proposition à ses créanciers.
L’entreprise disait alors vouloir aussi fermer ses magasins les moins rentables, mais conserver la majorité de ses points de vente à travers le Canada ainsi que les activités de son siège social. Elle précisait qu’elle continuerait d’employer environ 1000 personnes au pays après la fin de la restructuration.