Soldes de l’Après-Noël: le nombre de clients pourrait être limité
La Presse Canadienne|Publié le 26 novembre 2020Des policiers pourraient être appelés en renfort pour s’assurer que les consignes seront suivies.
Jour de magasinage effréné reconnu pour ses soldes alléchants et ses débordements, le solde de l’Après-Noël de 2020 pourrait être bien différent des précédents.
Le gouvernement Legault envisage d’encadrer ce jour de magasinage intense, de manière à limiter le nombre de clients admis en même temps dans les magasins.
Des policiers pourraient être appelés en renfort pour s’assurer que les consignes seront suivies.
Des discussions ont lieu présentement avec les directions des centres commerciaux et des chaînes de grands magasins, a indiqué jeudi le premier ministre François Legault, en conférence de presse, afin d’encadrer le jour du magasinage du 26 décembre, reconnu pour ses excès en tous genres.
« J’ai certaines inquiétudes » à ce propos, a dit M. Legault, s’engageant à édicter « des règles très claires » pour le magasinage du 26 décembre.
Le tour de force serait de faire en sorte que la consigne de deux mètres de distance sera respectée, malgré l’affluence.
Le premier ministre a aussi tenté jeudi de dissiper la confusion régnant depuis plusieurs jours à propos des règles sanitaires à observer durant le temps des Fêtes. Il a précisé que les Québécois devaient se contenter de deux rassemblements répartis sur quatre jours, entre le 24 et le 27 décembre.
La semaine dernière, bien des gens avaient compris qu’il était permis de festoyer pendant quatre jours, puisque les rassemblements étaient autorisés entre le 24 et le 27 décembre.
Il a soutenu que les dates annoncées demeuraient conditionnelles à l’évolution de la situation, au moment où le virus de la COVID-19 ne montre pas de signe d’essoufflement. De mercredi à jeudi, le Québec a rapporté 1464 nouveaux cas, pour un grand total de 136 894 depuis le début de la pandémie en mars.
Le premier ministre a indiqué qu’en ce domaine on parlait d’évaluer le risque, que tout n’était pas « noir ou blanc », laissant entendre que les dates pourraient encore changer. « On aura une décision à prendre », a-t-il dit, sans vouloir préciser de date.
Le premier ministre semble s’impatienter, dans l’attente de réponses d’Ottawa sur le vaccin contre le virus. Il a dit vouloir savoir le plus tôt possible quand le Québec recevra ses doses et combien il en recevra par semaine.