L'enseigne fermera ses magasins Addition Elle et Thyme Maternité au cours de l’été.
La chaîne de vêtements Reitmans, qui s’est placée à l’abri de ses créanciers le 19 mai, fermera ses magasins Addition Elle et Thyme Maternité au cours de l’été, ce qui entraînera l’élimination de 1400 postes, dont 300 à son siège social montréalais.
Dans le cadre de sa restructuration, le détaillant fondé en 1926 a fait savoir, lundi, par voie de communiqué, qu’il comptait se concentrer sur trois enseignes, soit Reitmans, Penningtons et RW&CO.
À l’heure actuelle, la société compte 54 magasins Thyme Maternité et 77 magasins Addition Elle dans son réseau. Ces enseignes, ainsi que leurs sites web, fermeront respectivement les 18 juillet et 15 août.
« Tous les efforts que nous avons déployés pour redresser ces marques ont été compromis par la pandémie de COVID-19 et, malheureusement, nous n’avons plus la marge de manœuvre nécessaire pour les ramener sur le chemin de la rentabilité », a souligné le président et chef de la direction du détaillant et petit-fils des fondateurs, Stephen Reitman.
Alors que Reitmans continue à rouvrir progressivement ses magasins, l’entreprise compte liquider ses stocks chez Addition Elle et Thyme Maternité en prévision des fermetures.
Avant de mettre à pied la quasi−totalité de son personnel fin mars, l’entreprise comptait quelque 6800 salariés et exploitait 576 magasins dans toutes les provinces et territoires.
M. Reitman a indiqué que les fermetures ainsi que les licenciements constituaient « de loin, la plus difficile et émotive » décision du processus en cours.
Avant de se tourner vers la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC) le 19 mai dernier, le détaillant avait signalé être à la recherche de financement à long terme afin de « s’acquitter de ses obligations financières et futures ». Reitmans n’a pas offert de mise à jour sur cet aspect de la restructuration, lundi.
Pour la période de 12 mois terminée le 1er février, Reitmans a vu ses recettes fléchir de 5,8 %, à 869,5 millions $. Environ 20 % de cette somme avait été récoltée grâce aux ventes en ligne.
La perte nette du détaillant s’était chiffrée à 87,4 millions $, ou 1,56 $ par action. L’année précédente, le détaillant avait affiché un bénéfice net de 6,8 millions $, ou 11 cents par action.